Forts de leurs trois succès de rang, les Grenats abordaient cette rencontre avec confiance et méfiance face à un adversaire qui s’était imposé lors de la confrontation aller (2-0). Invaincus depuis quatre rencontres devant leurs supporters, les Messins tentaient d’imposer d’entrée leur rythme de jeu. Ce sont pourtant les Tourangeux qui frappaient les premiers. Laurent Agouazi, ancien de la maison, voyait sa frappe fuir le cadre de Thomas Didillon (5°). Rapidement, Ivan Balliu répondait à la tentative visiteuse, mais son centre était renvoyé in-extremis (10°).
Rarement mis en danger jusqu’ici, le FC Metz cédait sur une frappe à l’entrée de la surface de Saif Khaoui (0-1, 20°). Cette ouverture du score avait le don de faire immédiatement réagir les hommes de Philippe Hinschberger. Les latéraux, Ivan Balliu et Matthieu Udol, centraient à plusieurs reprises sans trouver une tête locale. Sur une nouvelle tentative venue de la droite, Christian Bekamenga était devancé de peu par un défenseur tourangeau. Le corner qui suivait, récompensait enfin les Messins de leurs efforts : esseulé au six mètres, Guido Milan envoyait un missile à la suite d’un coup de tête de Christian Bekamenga repoussé par le portier adverse (1-1, 30°).
Dans la foulée, Saif Khaoui, déjà buteur, faisait passer un frisson dans le stade mais sa frappe frôlait le montant de Thomas Didillon (31°). Juste avant la pause, Habib Diallo et ses coéquipiers étaient proches de prendre l’avantage. Daniel Candeais (43°) puis Yeni Ngbakoto (44°), d’une tête croisée, manquait le cadre.
Au retour des vestiaires, poussés par 25 003 spectateurs exactement, les Grenats bénéficiaient de plusieurs coups de pieds arrêtés sans pour autant réussir à porter le danger sur la cage du gardien tourangeau. Fraîchement entré en jeu, Kévin Lejeune offrait une balle de but à Yeni Ngbakoto mais le meilleur réalisateur du club, qui a déjà frappé onze fois, ne parvenait pas à placer son coup de tête (64°).
Quelques minutes plus tard, le duo se remettait en action : idéalement servi par son compère, Yeni Ngbakoto remportait son duel avec Bingourou Kamara et faisait chavirer de bonheur tout un stade (2-1, 69°). Pas venus pour faire de la figuration, les Tourangeaux poussaient toutefois pour revenir au score : alors que la tentative de Chris Bedia frôlait le montant local (80°), celle de Saif Khaoui était stoppée par un Thomas Didillon autoritaire (87°). Les Messins auraient même pu corser l’addition, en toute fin de partie, sur une frappe du capitaine Guido Milan (88°).
Grâce à ce succès, le FC Metz conserve son destin entre ses mains avant l’ultime journée à Lens, vendredi prochain. La troupe de Philippe Hinschberger possède trois longueurs d’avance sur Le Havre, désormais seul concurrent à la troisième place. Lors de cette dernière sortie de la saison, un seul point suffirait donc au bonheur des Grenats pour clôturer la saison en beauté et retrouver l’élite, un an après l’avoir quitté.