Tout est écrit, ou presque. Après deux défaites consécutives, les Grenats se devaient d’inverser la tendance et de renouer enfin avec la victoire. Ils n’y sont pas parvenus face au Stade Brestois, en visite à Saint-Symphorien ce vendredi soir.
Il faut dire qu’ils s’y sont particulièrement mal pris en début de rencontre. Ou l’art de se compliquer la tâche. Parce qu’ils ont dû passer la première période à revenir au score après avoir concédé deux buts en quatre occasions bretonnes. Forcément, c’est plus compliqué ensuite pour l’emporter. Et ce, même si vous trouvez les ressources nécessaires pour égaliser par deux fois. Dommage, tout ça, car il est indéniable que les joueurs de Philippe Hinschberger auraient pu faire mieux ; dommage également que ce ne soit pas la première fois que l'on tire ce constat.
Flash-back. Douzième minute de jeu : une percée brestoise dans le flanc droit aboutit à un centre en retrait et à une première frappe, repoussée des deux poings par Didillon. Christian Battocchio est le plus prompt à se jeter sur le ballon pour l’envoyer au fond des filets. 0-1 pour Brest. Les Grenats mettent un peu plus d’un quart d’heure à remettre les pendules à l’heure. Après six tentatives locales captées par Hartock ou non cadrées, Habib Diallo finit par trouver le cadre. Bien servi en profondeur, il se débarrasse du gardien à l’entrée de la surface et glisse le cuir dans la cage (1-1, 27°).
Oui mais voilà, les Visiteurs héritent d’un bon coup franc le long de la ligne des seize mètres, côté droit, encore. Et Battocchio est cette fois à la baguette pour trouver la tête tranquille d’Adnane au second poteau (1-2, 34°). Les Messins avaient eu sept minutes pour profiter de leur première égalisation, ils en mettront huit autres pour accomplir la deuxième. Habib Diallo inscrit un doublé en poussant de la tête un ballon repris par Kaprof sur un coup-franc de Ngbakoto (2-2, 42°). Par la suite, galvanisés par un public qui s’est remis à y croire, ils furent à un cheveu d’en remettre une couche. Dommage que la frappe de Ferjani Sassi en pleine surface fut contrée (45°).
La deuxième période fut moins enthousiasmante. Quarante-cinq minutes au cours desquelles les Lorrains eurent la mainmise sur le ballon sans toutefois parvenir à faire la différence et à faire sauter le verrou breton d’un bloc solidement en place dans sa moitié de terrain. Il y eut bien ces occasions de Bekamenga (51°), de Métanire (63°) et de Sakhi entré en cours de jeu (69°, 73°). Ou cette confusion dans la surface après un bon centre de Métanire, en toute fin de rencontre. En vain.
C’est dommage car la course à la montée devient plus âpre et plus difficile journée après journée. Ces deux points de perdus à domicile, il va falloir aller les chercher dès le prochain match de championnat, lundi 7 mars à Clermont. Il est encore temps de l'inverser, cette tendance.