On était presque parti pour croire que ce serait une petite formalité et que les quatre-vingt-dix minutes suffiraient largement à valider la victoire des Grenats. Et toc, on s’est trompé !
Dans une composition assez classique, avec deux changements seulement par rapport à la dernière rencontre de championnat à Sochaux (Oberhauser prenant la place de Didillon dans les buts, et Ivan Balliu celle de Romain Métanire dans le couloir droit de la défense), les Messins ont en effet entamé le match dans ce qui devient une (bonne) habitude pour eux : sur les chapeaux de roue. Après un but de Kévin Lejeune (encore !) refusé pour hors-jeu (4°), une frappe de Doukouré non cadrée (12°), c’est Yeni Ngbakoto qui débloquait le compteur de sa formation au quart d’heure de jeu. Sur un coup-franc obtenu par ses soins juste à l’entrée de la surface, plein axe, le numéro 23 du FC Metz ajustait la mire et bénéficiait d’une déviation involontaire pour ouvrir la marque (0-1, 16°).
Avec le souci constant de construire le jeu et de mettre sur pied des attaques placées, les joueurs de José Riga laissaient toutefois les Parisiens revenir dans la partie. La maladresse des Locaux dans les derniers mètres permettait malgré tout de repousser l’échéance. L’ancien Nancéien Romain Grange obligeait David Oberhauser à une parade à l’horizontale spectaculaire (20°), quand Christian Kinkela se cherchait à plusieurs reprises (32°, 39°, 44°). La frappe de Cheick Doukouré, trop enlevée, ne changeait pas la donne (37°).
En seconde période, c’était reparti pour un tour. A force de pousser, les joueurs du Paris FC finissaient par trouver la faille. Sur un bon centre de la droite, Kinkela profitait d’un mic-mac dans la défense messine pour remettre les pendules à l’heure (1-1, 70°). Amido Baldé, à son tour, se manquait et manquait de redonner confiance aux siens (51°, 52°, 63°). Dans les dernières secondes du temps réglementaire, ce fut même le Parisien Cantini qui fut à deux doigts d’assommer les Visiteurs : sa reprise sur un coup-franc de Kinkela mettait à nouveau en lumière le talent de David Oberhauser, décisif (90°).
Heureusement, les prolongations virent les Messins reprendre clairement du poil de la bête. Certainement grâce à ce but inscrit dans les premières minutes par Gaëtan Bussmann : celui-ci convertissait une excellente remise de la tête de Juan Falcon, entré en jeu un peu plus tôt, sur un coup-franc de Yeni Ngbakoto (1-2, 93°). Cela suffit à remettre les Lorrains dans le sens de la marche face à des Parisiens émoussés. Les dernières opportunités furent toutes grenat et légitiment finalement ce succès. Ce ne fut pas dans la facilité, mais c’est certainement ainsi aussi qu’on se construit.
Le FC Metz a donc rendez-vous le mardi 25 août à Dijon (vainqueur de Créteil aux tirs au but) pour le deuxième tour de cette Coupe de la Ligue qui ne fait, espérons-le, que débuter ! Entretemps, il sera temps de recevoir l’équipe de Valenciennes à Saint-Symphorien, ce lundi 17 août à 20h30. Les Nordistes ont d’ailleurs perdu ce soir deux joueurs dans l’optique de ce déplacement en Lorraine : Kaboré et Ciss ont été expulsés.
Allez, place au championnat !