Vendredi soir se déroulait la soirée tant attendue par les fans de football en Lorraine, autrement dit la rencontre entre le Football Club de Metz et le Paris Saint-Germain. Tous les ingrédients étaient alors réunis pour vivre une soirée unique sur les bords de la Moselle : une affiche de prestige, des joueurs talentueux et des travées bondées de supporters !
En plus, pour assurer le spectacle, la superstar Zlatan Ibrahimovic, longtemps incertaine pour la 14ème journée de Ligue 1, était belle est bien présente sur la pelouse du stade Saint-Symphorien. Une première pour le géant suédois qui est finalement resté muet ce vendredi soir devant le but grenat. Malgré plusieurs essais, le numéro 10 parisien échappait rarement à la vigilance des défenseurs grenats, ni-même à celle de Johann Carrasso (80°, 85°).
Ses coéquipiers en revanche en ont profité pour se montrer davantage dans la surface locale, ce fut notamment le cas de Javier Pastore. Le milieu de terrain trouvait le poteau (29°), obligeait Johann Carrasso à la parade (41°) et manquait le cadre en toute fin de match (89°). Finalement, c’est la première occasion qui fut la bonne pour l’Argentin qui était le premier à trouver le chemin le filet au stade Saint-Symphorien (0-1, 9°).
Dans les minutes suivantes, c’est un véritable scénario cauchemars qui s’est joué sur la scène messine en première période. Sur un coup-franc bien envoyé par Ezequiel Lavezzi, dans un cafouillage général, Gaëtan Bussmann tentait d’écarter le danger mais il doublait malencontreusement la mise pour le club de la capitale (0-2, 15°).
Trop maladroits et trop brouillons, les Grenats passaient à côté de leur première mi-temps. Malgré une flopée d’opportunités (4°, 12°, 26°, 27°, 32°, 37°), les Lorrains manquaient de tranchant et de réalisme devant le but gardé par Salvatore Sirigu. Sans doute aussi perturbés par le faux-rythme imposé par les hommes de Laurent Blanc, les Locaux n’y arrivaient pas malgré une solidarité évidente, beaucoup de générosité et une envie de bien faire certaine.
Au retour des vestiaires, sans doute reboostés par le discours d’Albert Cartier à la mi-temps, les Messins affichaient un tout autre visage. Mal-embarqués dans ce match, les Grenats n’avaient plus rien à perdre et jouaient alors sans complexe face au double Champion de France en titre. Dès la reprise, la tête de Kévin Lejeune donnait le ton, elle obligeait le portier italien du Paris Saint-Germain à intervenir pour stopper la course du ballon (46°).
Les évènements prenaient alors une tournure improbable sur les bords de la Moselle. L’arbitre de la rencontre, Fredy Fautrel, sifflait deux penaltys en faveur du club à la Croix de Lorraine en moins de cinq minutes, le premier suite à une faute d’Adrien Rabiot sur Sergei Krivets (49°), puis un second suite à une main flagrante de Grégory Van Der Wiel dans la surface (53°). Modibo Maïga en profitait pour transformer ces opportunités rêvées pour revenir au score (1-2, 49°, 2-2, 53°).
Transcendés par la tournure des évènements, les Lorrains redoublaient d’efforts pour inscrire un troisième but. Ils parvenaient à porter le danger de nombreuses fois sur le but parisien, comme en témoigne les statistiques de la rencontre puisque les ouailles du président Serin ont effectué quatorze tirs dans ce match, soit un de plus que l’actuel leader du Championnat de Ligue 1, mais sans succès. Et finalement, malgré un premier arrêt de Johann Carrasso sur un essai d’Edinson Cavani, Ezequiel Lavezzi assommait les Messins en triplant la mise pour les Franciliens en toute fin de match (2-3, 84°). Ce but venait alors récompenser les efforts des Parisiens qui poussaient de plus en plus en fin de match pour ne pas laisser filer deux points chez le promu messin.
Au coup de sifflet final, les Grenats pouvaient nourrir quelques regrets au regard de leur prestation. Malgré une première période délicate où ils n’ont pas su afficher leurs qualités, les Lorrains ont trouvé les ressources nécessaires pour revenir dans ce match et bousculer le Paris Saint-Germain. Mais ce soir, la loi du plus fort a frappé Saint-Symhorien et, sans toutefois démériter, les Messins ont essuyé leur premier revers à domicile.