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Le leader était trop fort

Les Messins, réduits à dix dès la demi-heure de jeu, ont dû s’incliner face à l’Olympique Lyonnais ce dimanche après-midi (2-0). Solidaires dans l’adversité, ils chutent la tête haute mais entrent dans la zone de relégation.
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S’ils ne ramèneront aucun point de leur déplacement à Gerland dans le cadre de la vingt-deuxième journée de Ligue 1, les Grenats y auront toutefois démontré une belle solidarité et une générosité de tous les instants. Cela ne les aidera pas à améliorer leur bilan comptable, famélique depuis leur dernière victoire obtenue à Saint-Symphorien le 1er novembre 2014, mais peut-être cela les empêchera-t-il de sombrer dans un pessimisme qui serait loin d’arranger leurs affaires.

Frappés par deux coups du sort avant la demi-heure de jeu, les joueurs d’Albert Cartier auraient pu couler sur la pelouse du leader. Cela n’a pas été le cas. Dès la vingt-cinquième minute, Florent Malouda, touché à la cheville, devait laisser sa place à Yeni Ngabkoto (qui retrouverait le banc quelques minutes plus tard, pour laisser sa place à Sylvain Marchal). Oui, car cinq minutes plus tard, Guido Milan quittait lui aussi ses partenaires, exclu par l’arbitre pour avoir supposément commis une faute dans la surface sur Rachid Ghezzal. Le FC Metz était victime de la double sentence, et Alexandre Lacazette transformait le penalty sans sourciller (1-0, 30°).

Les Lyonnais voyaient ainsi concrétisés leurs efforts constants depuis le début de la partie pour amener le danger sur le but gardé par Johann Carrasso. Les vagues, qui avaient déjà mouillé les rivages grenat à de multiples reprises (3°, 8°, 10°, 14°) et avaient failli faire couler l’arrière-garde une première fois quand la frappe à bout portant de Fekir avait trouvé le dos de son coéquipier Ghezzal sur la route du but et que le tir dans la foulée de Jallet ratait heureusement le cadre (19°), continuaient à déferler de plus belle sur la cage messine.

Aussi fut-il tout de même surprenant de voir qu’il fallut attendre les dernières minutes de jeu pour que les hôtes du jour parviennent à tuer la rencontre, grâce à un deuxième but inscrit par Corentin Tolisso, d’une belle frappe puissante des vingt mètres (2-0, 83°). Il faut dire qu’entretemps, le réalisme n’avait pas été le point fort des joueurs d’Hubert Fournier. La faute également à une solidarité extrême de toute l’équipe visiteuse, réduite à dix mais dont le courage est à saluer. Palomino, notamment, sut réaliser des retours opportuns dans les pieds de ses vifs adversaires (10°, 14°, 43°, 54°, 79°) et Carrasso sut sortir les parades qu’il fallait sur des tirs cadrés (43°, 57°, 60°).

Maxwel Cornet, tout juste transféré du FC Metz à l’Olympique Lyonnais en ce mercato d’hiver, était lancé dans le grand bain par son entraîneur, et fut à plusieurs reprises tout près d’inscrire son premier but en Ligue 1 face à ses anciens coéquipiers. Ses frappes manquèrent le cadre (55°, 75°, 86°, 89°) et il dût donc laisser à Tolisso le soin de faire le break à quelques minutes du coup de sifflet final.

Côté messin, l’œuvre de ce dimanche après-midi fut essentiellement défensive, une physionomie de rencontre dictée à la fois par le carton rouge reçu par Guido Milan et par la supériorité d’un adversaire que personne ne contestera. On signalera tout de même ces deux contres conclus par Kwamé NSor : sur le premier, il ne fut pas assez prompt à décocher un tir (10°) et sur le second, il fut proprement séché par Umtiti à l’entrée de la surface de réparation sans que cela donne lieu à un carton plus foncé que le jaune (45°). Les deux autres tentatives des Grenats furent à mettre à l’actif de Guirane NDaw en seconde période : son centre-tir ne trouva personne à la réception (47°) et sa lourde frappe des trente mètres manqua le cadre de quelques largeurs de crampons (81°).

Leur défaite, conjuguée à la victoire dans le même temps d’Evian face à Toulouse (1-0), octroie aux Messins une place de relégable à l’issue de cette vingt-deuxième journée de Ligue 1. Trois points séparent désormais le FC Metz de la ligne de flottaison synonyme de maintien. Les joueurs d’Albert Cartier savent ce qui leur reste à faire. Samedi prochain, ils reçoivent l’OGC Nice.

 

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