Vous êtes de retour à la compétition depuis le début de l’année 2014, après plusieurs semaines de convalescence. Comment allez-vous aujourd’hui ?
Sylvain Marchal : « Je me sens bien, tout vas pour le mieux. Participer à la préparation hivernale au Touquet m’a fait beaucoup de bien. Depuis, tous les voyants sont au vert. »
L’entame de 2014 a été compliquée pour le FC Metz avec seulement deux points pris sur douze possibles au mois de janvier. Comment expliquez-vous cela ?
S. M. : « Il y a plusieurs raisons qui expliquent cette passade telles que des performances individuelles moins bonnes, l’état de fraîcheur général peut-être moins bon lui aussi, les blessures, les suspendus et aussi une réussite en berne. Au cours de nos matches de janvier cela ne s’est pas joué à grand-chose, les rencontres auraient pu basculer en notre faveur. Depuis, nous avons réussi à prendre le taureau par les cornes et réagir. »
Que pensez-vous du match nul à Nîmes la semaine passée ? Considérez-vous que c’est un bon point de pris ?
S. M. : « On pourra estimer que nous avons obtenu un bon point si nous battons Clermont, samedi à domicile. Dans ce cas, nous débuterions une bonne spirale de trois matches sans défaite. Quoi qu’il en soit, c’est toujours un point de plus qui comptera à la fin de la saison. »
A chaque faux-pas du club grenat, ses poursuivants, tels que Lens ou Angers, ne parviennent finalement pas à vous rattraper. Est-ce un soulagement ?
S. M. : « C’est vraiment la preuve que ce championnat homogène n’est pas facile. Tout peut basculer rapidement, dans le bon sens comme dans l’autre, c’est pour cela qu’il faut se donner au maximum à tous les matches. Il faut être au point physiquement et toujours être déterminés car cette compétition ne tolère aucun relâchement. »
Depuis deux semaines, l’infirmerie messine s’est considérablement remplie. Est-ce que cela fragilise le groupe ?
S. M. : « Dans une saison, il y a des séries sur le terrain mais également en dehors. Le mois de février est un mois particulièrement propice aux blessures, c’est le cas dans beaucoup de clubs. Ce sont les aléas du football auxquels il faut s’adapter. Nous devons rester vigilants à ne pas négliger la récupération et faire attention à garder une bonne hygiène de vie à cette période de l’année pour ne pas être plus enclin à se blesser. »
Vous vous êtes entraînés lundi et mardi sur les terrains synthétiques de la Plaine Saint-Symphorien. Que pensez-vous de cette surface ?
S. M. : « Je ne peux pas dire que je soit un fan absolu des pelouses synthétiques mais cela permet de retrouver un bon terrain donc ce n’est pas plus mal de temps en temps. Avec toute la pluie qui est tombé ces dernières semaines, les terrains d’entraînement habituels sont abimés et donc, par conséquent, compliqués. Nous serons certainement amenés à y retourner la semaine prochaine pour préparer le match de Nancy qui se disputera sur la pelouse synthétique du Stade Marcel Picot. »
Samedi 22 février, vous recevez Clermont au Stade Saint-Symphorien, une équipe en plein doute depuis le début de l’année. Est-ce un match piège ?
S. M. : « Clermont est une équipe qui est solide qui prend très peu de buts. Face à ce genre d’équipe, nous allons devoir mettre du rythme pour déstabiliser notre adversaire et se créer des occasions. Il n’y a pas de match facile dans ce championnat, à nous d’être bons et efficaces. Que l’équipe en face soit en forme, ou non, cela n’est finalement pas important pour nous. »
Vous êtes toujours invaincus à domicile cette saison. Est-ce devenu un objectif de le rester jusqu’à la fin de l’exercice 2013-2014 ?
S. M. : « C’est sur que si nous parvenons à le rester pour les sept derniers matches; ce serait un très bon signe pour l’accession en Ligue 1. Le challenge est plutôt excitant et c’est vrai que c’est un objectif que nous avons entre nous au vestiaire. Cette réussite à domicile est aussi quelque part une belle récompense pour notre public, que l’on espère samedi encore fidèle contre Clermont. Avoir de nombreux supporters présents à domicile peut parfois faire la différence sur un match et faire en sorte d’aller chercher de bons résultats. »
Après Clermont, deux gros chocs sont à venir, avec le déplacement à Nancy et la venue du RC Lens. Y pensez-vous déjà ?
S. M. : « Nous restons pour le moment concentrés, avant toute chose, sur la réception de Clermont. Même si c’est évident que nous avons deux matches importants en perspective avec Nancy et Lens, chaque rencontre de Ligue 2 vaut trois points, peu importe la résonnance médiatique des matches. Cela dit, nous voulons prendre au plus vite la vingtaine d’unités qu’il nous manque, et le plus tôt sera le mieux ! »