Alors que l’EFC Fréjus Saint-Raphaël et que l’US Orléans, respectivement quatrième et cinquième du Championnat National avant la 33ème journée, se sont contentés du point du match nul la veille, les Messins avaient tout intérêt à se montrer redoutables sur leur pelouse. C'est chose faite !
A l’image du leader cristolien qui a officiellement validé ce samedi soir son ticket pour la Ligue 2, les Lorrains n’ont pas laissé filer l’opportunité de prendre un peu plus le large au classement. Grâce à leur précieuse victoire face à Rouen (1-0), les hommes du président Serin disposent ce soir de quatorze longueurs d’avance sur le quatrième, Fréjus – qui compte toutefois un match en moins –. Forts des trois unités obtenues face aux Haut-Normands, qui peuvent encore prétendre à la montée, les Grenats se rapprochent encore un peu plus leur objectif.
Dès l’entame de la partie, les Locaux avaient donné le ton. Les deux attaquants titulaires, Thibaut Bourgeois et Diafra Sakho, inquiétaient la défense adverse en se créant des situations dangereuses mais aucune d’entre-elles ne parvenaient à accrocher le cadre du but adverse (1°, 3°, 20°, 32°, 42°). Albert Baning ne trouvait pas non plus la recette miracle pour débloquer la situation (33°).
Alors que l’intensité de la partie avait baissé d’un cran sur la pelouse du Stade Saint-Symphorien, Yéni Ngbakoto, capitaine d’un soir après la sortie prématurée de Grégory Proment probablement souffrant d’un lumbago, délivrait les siens à un moment idéal. Une poignée de minutes avant la pause réglementaire, le numéro 23 trompait la vigilance d’Alan Mermillod et donnait l’avantage au FC Metz (1-0, 40°). Depuis les tribunes, Albert Cartier, suspendu, pouvait enfin respirer !
A la reprise, Kevin Lejeune montrait le chemin aux siens à l’aide d’une superbe frappe lointaine dont il a le secret (56°). Mais contrairement à la semaine dernière à Saint-Ouen, le ballon terminait sa course au-dessus de la barre transversale. Malgré cette belle occasion, ce furent bien les Haut-Normands qui se montraient les plus dangereux en deuxième mi-temps.
Après une première tentative de Dugimont repoussée par le portier lorrain, la frappe de Jahier venait s’écraser sur le poteau messin et faisait trembler le public du Stade Saint-Symphorien (59°). La réaction messine, emmenée par Thibaut Bourgeois, ne se fit pas attendre. Mais rien n’y faisait, sa triple tentative – repoussée par deux fois par Alan Mermillod, puis non-cadrée – tout comme sa reprise dans la foulée ne faisaient finalement pas mouche (64°,65°).
Ce soir, les Messins ne se sont pas laissé surprendre et sont parvenus à garder leur avantage comptable jusqu’à la fin de la partie. Pourtant, les Rouennais n’ont pas manqué de répondant. Ils ont mis Anthony M’Fa à l’épreuve, en fin de rencontre notamment (75°, 79°), mais le gardien grenat s’est parfaitement illustré à chacune de ses sorties.
En décrochant une nouvelle victoire, les Lorrains ont apporté ce soir une nouvelle pierre à l’édifice. Si leur remontée n’est pas encore assurée, les Messins ont toutefois fait ce soir un pas de géant en direction de la Ligue 2. Pour mettre maintenant un premier pied dans l’ascenseur, direction l’étage supérieur, les hommes d’Albert Cartier vont devoir aller s’imposer sur la pelouse du Paris FC vendredi prochain.