Même s’il n’était pas encore l’heure de faire tinter la sonnette d’alarme, les Messins avaient réellement besoin de renouer avec la victoire ce vendredi soir. Après nous avoir habitués à une longue série de beaux succès, les Grenats restaient sur deux matches nuls et une défaite en National. Il était donc temps de savourer à nouveau le goût du succès et de chasser les doutes qui commençaient à pointer le bout de leur nez. Les hommes du président Serin se sont finalement remis sur de bons rails face au Paris FC en s’imposant plutôt largement.
Face au Paris FC, Albert Cartier faisait débuter un onze de départ inédit sur la pelouse du Stade Saint-Symphorien. Pour casser la routine, l’entraîneur messin choisissait de faire évoluer sa formation en 3-4-3. Ainsi, Inez, Milan et Bamba composaient l’arrière-garde messine tandis que Métanire et Bussmann remontaient d’un cran pour accompagner Proment et Kashi. En attaque, le technicien lorrain titularisait Sarr et NGabkoto, mais aussi le jeune Cornet. Ce choix tactique et ces changements s’avéraient finalement payants puisque les Messins, en plus de l’emporter, n’ont pas encaissé le moindre but face aux Franciliens.
D’ailleurs la partie commençait plutôt bien pour les Locaux. Après qu’ils se sont montrés omniprésents dans la moitié de terrain parisienne, ce fut Bouna Sarr qui se procura la première occasion dangereuse du match. Bien servi par un coup-franc de son capitaine, il manquait de peu le cadre du but adverse (5°). Bouna Sarr récidivait, mais cette fois, de la tête, il fit preuve d’une plus grande précision, mais pas suffisamment pour ouvrir le compteur grenat, et trouvait la barre transversale du but de Vincent Demarconnay (7°). C’est d’ailleurs lui qui offrait plus tard la balle de but à Gaëtan Bussmann. Lancé par Maxwel Cornet, Bouna Sarr centrait au deuxième poteau pour son coéquipier vosgien qui n’avait plus qu’à pousser le ballon au fond des filets franciliens (1-0, 39°). Entretemps, Yéni NGbakoto avait lui aussi failli tromper la vigilance du portier parisien mais celui-ci captait le ballon avant qu’il ne franchisse la ligne de son but (22°).
Peu présents dans la surface lorraine, les Parisiens ont tout de même eu l’occasion de titiller un peu Johann Carrasso en première période. Comme à son habitude, le gardien messin délivrait des arrêts décisifs pour le club à la Croix de Lorraine. Sur un coup-franc direct de Josue Balamandji (12°), sur une frappe de Baba Souleymane Diomande (21°) mais aussi dans les pieds d’Anthony Portejoie (25°), Johann Carasso gardait ainsi le but messin inviolé tout au long de ce match.
A la reprise, Maxwel Cornet ne tardait pas à provoquer un pénalty. Ce fut finalement Yéni NGbakoto qui s’en chargea et qui le transforma en tirant à gauche alors que le gardien avait choisi de plonger de l’autre côté (2-0, 51°). Avant d’inscrire son premier but sous le maillot grenat à seulement 16 ans, le jeune attaquant, alors seul face au gardien francilien, décochait une première frappe stoppée par Vincent Demarconnay (60°). Ce fut finalement grâce à une passe décisive de Bouna Sarr, la deuxième, que Maxwel Cornet trompait enfin le portier parisien (3-0, 68°). Quelques minutes plus tard, Yéni NGbakoto faisait frissonner le public de Saint-Symphorien grâce à un superbe coup-franc direct qui frôlait le poteau du but parisien.
Les hommes d’Albert Cartier ont assuré l’essentiel ce soir. Ils décrochent les trois précieuses unités mises en jeu après trois semaines sans victoire. Ils s’offrent également le luxe de prolonger leur invincibilité dans leur antre, en décrochant une dixième victoire en onze matches toutes compétitions confondues sur leur pelouse, gardant au passage une avance confortable sur le quatrième. Mais les Messins doivent dès maintenant se concentrer sur leur prochaine échéance : le 8èmetour de la Coupe de France aux Mureaux.