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La quinzaine d’août

Grâce à une éclatante victoire conquise sur le terrain de l’US Quevilly (3-6) après un match épique, les Messins comptent désormais quinze points au classement du championnat National. Mais ils perdent Gaëtan Bussmann, exclu en fin de rencontre.
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Les Messins étaient pourtant prévenus. Quevilly, c’est une équipe qui adore se transcender dans les grands matches. Une équipe qui excelle dans la réalisation d’exploits. Nul doute qu’après cette cinquième journée de championnat, les hommes d’Albert Cartier en sont convaincus. Ils ressortent certes larges vainqueurs de cette confrontation organisée à Robert Diochon dans l’antre habituel du FC Rouen, mais ce ne fut ni sans peine ni sans émotion forte ! Ils menaient pourtant 4-1 à l’entame de la seconde période. N’importe quelle formation adverse aurait alors rendu les armes, voyant en outre avec quel réalisme agaçant le FC Metz enquillait les buts. N’importe qui, mais pas l’US Quevilly.

Peu à peu, sans peur et avec l’air de celle qui est habituée à ce genre de situation, la formation normande s’arrachait pour reconquérir chaque parcelle de terrain et surtout, chaque parcelle d’espoir. L’ouverture du score signée Diafra Sakho, bien servi par Bouna Sarr, avait été limpide (0-1, 10°), le deuxième but de Keita un peu moins mais tout aussi agréable, l’attaquant guinéen reprenant au point de penalty une frappe de son compère (0-2°,16°).

En face, les Quevillais essayaient, encore et encore. Diafutua n’était peut-être pas dans un grand jour, ratant parfois l’immanquable (12°, 21°, 45°) mais ses coéquipiers étaient là pour le suppléer au mieux. Ouahbi surtout, qui redonnait aux siens cette lueur qui leur permit de tenir jusqu’à la fin des débats, marquant d’une frappe à ras de terre dans une surface de réparation messine envahie de jambes (1-2, 37°). Une lueur d’espoir qui ne fut même pas étouffée par l’éclair de génie de Yéni NGbakoto, dont la magnifique frappe enroulée obligeait une nouvelle fois Coulibaly à pêcher le ballon dans son but (1-3, 43°).

Après la pause, on imaginait mal que les débats reprendraient avec autant d’intensité. C’était l’imaginer petit. D’abord, il y eut cette percée de Bouna Sarr côté droit, qui décalait Alhassane Keita dans la surface pour un centre en retrait vers Yéni NGbakoto qui trompait à nouveau le portier normand (1-4°, 48°). Cinq buts étaient marqués dans cette partie, mais l’on était encore bien loin de la fin !

Les choses s’accéléraient carrément autour de l’heure de jeu. Fofana, parfaitement lancé dans son couloir droit, contraignait les Messins à rester concentrés, envoyant le cuir au fond des filets d’une frappe croisée (2-4, 61°). Et on avait à peine le temps de digérer, de se poser la question de savoir si cela suffirait à redonner des couleurs aux joueurs de Laurent Hatton que ceux-ci obtenaient - et transformaient – un penalty suite à une main de Gaëtan Bussman (3-4, 63°). Ce fut au tour des Lorrains de montrer alors une force de caractère qui pourrait bien leur servir cette saison. Pas déstabilisés par ce retournement, ils eurent à cœur d’éteindre pour de bon les étincelles de leurs adversaires. Alhassane Keita y mit du sien, concrétisant une contre-attaque menée en solo depuis la ligne médiane (3-5, 70°), et N’Doye conclut l’affaire en reprenant à bout portant une frappe de NGbakoto dégagée des deux poings par Coulibaly (3-6, 83°).

Croyez-nous ou non, même là, les Quevillais étaient loin de relâcher leurs efforts. Las, ils en avaient trop délivré pour réussir ce qui aurait été là plus qu’un exploit. Ils parvinrent tout de même à contrarier l’enthousiasme messin. Déjà averti sur le penalty, Gaëtan Bussmann était exclu en toute fin de match suite à un deuxième carton jaune reçu pour un tacle jugé dangereux (88°). Voilà bien le point noir de cette rencontre, par ailleurs virevoltante : les Grenats seront privés de leur latéral gauche au minimum à l’occasion du prochain match, pour lequel Diafra Sakho est également suspendu.

Mais avec quinze points au compteur après cinq journées et sept victoires consécutives, à une semaine de recevoir le coleader cristolien, il n’est pas encore temps de faire la fine bouche.

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