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Cap sur les 1/32e de finale !

Malgré un terrain difficile et un match que l’histoire ne retiendra pas, les Grenats sont arrivés à bout de l’équipe des Mureaux (0-1). Ils sont qualifiés pour les 1/32e de finale de la Coupe de France.
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Si le nom du terrain sur lequel devait se jouer cette rencontre de Coupe de France entre les Grenats et l’Olympique FC Les Mureaux a été longtemps incertain, il n’a sans doute pas fallu beaucoup de temps à Albert Cartier et à son équipe pour se rendre compte d’une chose : la pelouse de Mantes-la-Ville, désignée finalement pour accueillir le match, était dans un état catastrophique, à la limite de rendre possible une pratique (correcte) du football.

Toujours est-il que M. Perreau Niel, l’arbitre désigné pour officier ce dimanche après-midi, autorisait le déroulement du match. Il fallait bien faire avec ce terrain lourd, particulièrement gras, bosselé, bref, très mauvais. Et cela valut notamment pour les Messins qui eurent d’emblée plus de mal à poser un certain jeu, assurer des passes correctes et réaliser des contrôles maîtrisés.

Peut-être ceci expliqua-t-il donc en partie un début de rencontre particulièrement frileux des joueurs d’Albert Cartier. Malgré une belle activité sur leur côté gauche, grâce entre autres à la volonté sans faille de Kévin Lejeune, Bouna Sarr ou encore Maxwel Cornet, les Messins ne parvenaient pas à se montrer dangereux, laissant peu à peu le fil du match à leurs adversaires du jour, pas inhibés pour un sou. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui se procurèrent les meilleures opportunités en premier. Au bout de vingt minutes de jeu, ces derniers bénéficièrent d’une série de corners qui faillit donner lieu à une ouverture du score qu’on n’aurait alors pas pu qualifier d’imméritée. Heureusement, Ali Bamba plaçait sa tête sur la première (17°), puis Carrasso sortait les poings à point nommé sur la seconde (21°).

La température prise, celle du sol aussi bien que celle de leur adversaire, les Grenats sortaient peu à peu de leur torpeur et se frayaient patiemment un chemin plus sûr vers le but muriautin. Un premier coup-franc de Lejeune trop enlevé (19°) montrait la voie à Bouna Sarr dont la frappe consécutive à un corner joué en deux temps avec l’ancien Auxerrois faillit aboutir (30°), mais aussi à Grégory Proment dont le coup-franc fut détourné par le portier francilien (36°). Auparavant, un cafouillage aurait pu tourner en faveur des joueurs du président Serin, pour l’occasion habillés de bleu (35°). Mais c’est sans nul doute Kévin Lejeune qui eut la balle de but au bout de son pied gauche quand, bien servi par NGbakoto, il se présentait seul mais en pleine course face au gardien Preira. Sa reprise de volée frôla le montant droit du but local (38°).

Au sortir des vestiaires, on espérait voir des Messins continuer sur leur lancée et faire basculer une bonne fois pour toutes le match du bon côté. Toutefois, les joueurs de la région parisienne exploitaient à nouveau chaque contre à fond. Un premier retour de Métanire dans les pieds de Mendy permit d’éviter une percussion dangereuse (49°), puis Carrasso resta bien concentré sur une frappe puissante de Faty arrivé lancé (52°). Le rythme n’était pas vraiment au rendez-vous de ce match, quand tout s’accéléra soudain l’espace de deux minutes où l’on crut bien à l’ouverture du score messine. La tête de Sarr à bout portant était repoussée du bout des doigts par Preira (62°), puis sa frappe qui paraissait prendre le chemin des filets y fut envoyée par NGbakoto… déclaré hors-jeu (64°).

Les Muriautins commençaient de toute façon à éprouver quelques difficultés à maintenir leur empreinte physique sur la partie. Finalement, c’est sur un corner qu’ils cédèrent : Kévin Lejeune trouva la tête parfaite de Yéni Ngbakoto, qui soulageait les siens d’un lourd poids (72°).

S’ils avaient fait le plus dur, les Grenats s’exposaient pourtant à une envie francilienne particulièrement exacerbée par la présence et l’enthousiasme des supporters locaux. Métanire fit généreusement obstacle de son corps sur la première tentative de Mendy (80°) ; Carrasso s’attirait ensuite les foudres du public en repoussant de superbe manière le coup-franc de Meunier qui filait sous la barre (81°), puis en captant parfaitement le centre-tir de Gomis (84°). Surtout, c’est Gaëtan Bussmann qui sauvait les siens en taclant parfaitement un ballon que Faty, à trois mètres de la ligne de but, s’apprêtait à catapulter au fond des filets (88°).

Comme contre Sorcy, les joueurs d’Albert Cartier ont tremblé jusqu’au bout. Comme contre Sorcy, ils se qualifient dans la douleur grâce à une petite victoire contre une formation de DH. Mais ce sont tout de même bien eux qui participeront au tirage au sort, lundi soir pour le compte des 1/32e de finale de la Coupe de France. Quatre tours après les équipes de National, les clubs de Ligue 1 font (enfin) leur apparition dans cette compétition. Alors, croisons un peu les doigts !
 

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