Metz - Clermont, je réserve ma place

Bijotat : « C'est très pénalisant »

Les Grenats entament leur deuxième semaine sans compétition officielle à cause du froid qui s\'abat sur la France. Dominique Bijotat revient sur les conséquences des deux matches reportés et sur les difficultés actuelles rencontrées par les Messins.
Partager cet article :

Deux matches consécutifs du FC Metz, à Laval puis la réception du Mans, ont été reportés à cause des conditions climatiques actuelles. Que pensez-vous de ces décisions ?

Dominique Bijotat : « Ces choix sont justes car les conditions ne sont pas réunies pour disputer ces rencontres dans les meilleures dispositions possibles. Ces reports nous posent évidemment des problèmes dans notre préparation et dans la poursuite de notre championnat mais ils sont inévitables. »

Tout comme le FC Metz, le Stade Lavallois, Le Mans FC et Le Havre sont privés de compétitions deux journées d'affilée, tandis que certaines équipes n'ont pas été victimes de ces reports. Auriez-vous été favorable au fait de remettre intégralement les 22e et 23e journées de championnat?

D. B. :« Lorsqu'il y a seulement un ou deux matches à reporter, il est logique de penser que l'on pourra les glisser ici ou plus tard. Mais lorsque la situation s'aggrave, il est effectivement peut-être préférable de remettre la journée intégralement pour garder un certain équilibre dans le championnat. Certaines équipes comme nous vont se retrouver avec parfois trois matches à disputer en deux semaines, cela peut donc fausser le championnat de Ligue 2. »

Est-ce qu'un sentiment de frustration anime l'effectif grenat ?

 D. B. : « Je ne pense pas qu'il y ait de la frustration car ce sont des événements que l'on ne peut pas maîtriser. C'est vrai qu'il est difficile pour les garçons de se motiver à travailler rudement  toute la semaine  avec ce froid polaire lorsqu'il n'y a pas d'échéance au bout. La situation est délicate, mais le groupe a suffisamment de sagesse pour prendre cette situation avec philosophie et non avec frustration. »

Au total, votre équipe va passer vingt-trois jours sans disputer de compétition officielle. Est-ce que vous pensez que cela risque de porter préjudice à l'état de forme de vos joueurs ?

D. B. : « La situation actuelle est plutôt aberrante : nous avons dû reprendre les entraînements dès le 2 janvier car nous avions un match le 7, et au final, trois semaines plus tard, nous nous retrouvons avec un écart de trois semaines entre deux matches. Heureusement que toutes les saisons ne se déroulent pas comme cela ! En tout cas, c'est très pénalisant pour les joueurs car ils ont bien évidemment besoin de jouer et, à cette époque de l'année, une pause comme celle-là est compliquée à gérer. »

 Les entraînements à l'extérieur dans ces conditions climatiques ne sont-ils pas trop difficile à supporter ?

 D. B. : « Les entraînements par ce froid sont surtout éprouvants. Nous devons rester constamment en activité  pour lutter contre le froid pendant les entraînements, du coup tout le monde est très fatigué à la fin des séances. »

Etes-vous obligé de modifier le contenu de vos séances de travail et leurs fréquences compte-tenu des conditions climatiques ?

D. B. : « Il faut s'adapter à la surface de jeu, au sol d'une part mais aussi à la distance car nous ne nous entraînons pas sur des terrains complets. Pour éviter les blessures, on ne peut pas faire tous les exercices habituels. Nous évitons ceux qui sollicitent les changements d'appuis par exemple. Nous avons aussi diminué la durée des séances. »

 Vous avez été vous entraîner en salle la semaine dernière. Est-ce une bonne alternative ?

D. B. : « Dans ces structures nous en avons profité pour mettre en place quelques combinaisons et pour couper un peu avec les entraînements habituels en proposant de sports collectifs différents, comme le basket-ball par exemple. Mais il faut veiller à rester sérieux lors de ces exercices. »

A lire également