Metz - Clermont, je réserve ma place

Cueillis à froid

Auteurs d\'une première période franchement convaincante mais restée stérile, les Messins ont encaissé un but au retour des vestiaires. Une ouverture du score dont ils ne se sont jamais remis (1-0).
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Il y avait des raisons d'espérer, ce mardi soir au stade des Alpes, que les Grenats puissent parvenir à remporter leur première victoire de la saison à l'extérieur. Des raisons d'espérer, parce qu'au cours des deux dernières rencontres, ils avaient fait montre d'une solidarité exemplaire et d'une créativité offensive qui leur avait permis d'inscrire la bagatelle de cinq buts.

Satisfait de la prestation de ses joueurs contre Tours et Dijon, Dominique Bijotat alignait donc d'entrée face à Grenoble la même équipe, ou presque. Victime d'une gastroentérite sévère, Romain Brégerie devait en effet se contenter d'observer la partie depuis les tribunes quand Diagne Fallou se soignait à Metz d'une entorse à la cheville. En lieu et place, ce sont les jeunes Kalidou Koulibaly, en défense centrale, et Merlin Tandjigora, au milieu de terrain, qui prenaient le relais. En pointe, Sakho continuait d'oeuvrer seul, avec le soutien de ses coéquipiers de l'entrejeu.

Pour tout dire, cela fonctionna plutôt bien, et même très bien au cours du premier acte. Fébriles, certainement ébranlés par leur piètre position au classement et par la colère de leur public manifestée par le biais de banderoles explicites, les Grenoblois ne se livraient guère. Seul Mandrichi, d'entrée de jeu, avait sollicité Joris Delle en pénétrant rapidement dans sa surface, mais le jeune portier des Espoirs français ne se laissait pas surprendre (2°). Les Messins, par contre, avaient touché le poteau dès la quatrième minute grâce à une belle frappe de Sakho. A sa suite, ce furent tour à tour Cassan (13°), Guerriero (20°), Fleurival (21°) et même Koulibaly (39°) qui échouaient de peu à ouvrir la marque.

Mais au retour des vestiaires, la partie changeait du tout au tout. Et pour cause, remontés comme des pendules, les hommes d'Yvon Pouliquen se lançaient sitôt dit sitôt fait à l'assaut du but adverse. Avec une réussite entière, puisqu'il ne fallait qu'une minute à peine à Lasimant pour fusiller à bout portant Joris Delle, sur un centre de Mandrichi dont Dominique Bijotat avait eu raison de se méfier (1-0, 46°).

Assommés, presque déboussolés, les coéquipiers de Ludovic Guerriero ne parvenaient pas vraiment à se remettre de ce but. Il faut dire qu'à l'inverse, les Isérois semblaient complètement requinqués et offraient un visage bien différent de celui, pâle et apathique, montré en première période. A plusieurs reprises, ce fut d'ailleurs Delle qui dut s'employer pour ne pas voir le score s'aggraver (71°, 72°). Et si les Grenats se réveillaient dans le dernier quart d'heure, diffusant quelques frissons d'angoisse au stade des Alpes, il leur manqua le dernier geste, la dernière passe ou tout simplement la lucidité, à l'instar de cette situation ultra-chaude de Sakho, qui s'emmêlait les pinceaux au point de penalty (90°).

Profitant d'une nouvelle défaite du Stade de Reims à Tours et d'Istres face au Havre, les Messins gardent la tête hors de la zone de relégation, au soir de cette onzième journée de Ligue  2. Mais ils ont rendez-vous vendredi soir devant leur public à Saint-Symphorien. Une première série à domicile, ce ne serait déjà pas mal, non?
 

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