Une température estivale, un stade moderne et agréable, une pelouse parfaite et deux équipes qui poursuivent un objectif à quelques encablures du terme du championnat : tout était réuni pour que l'on assiste au Mans à une belle soirée de football en cette trente-deuxième journée de Ligue 2.
Les vingt-deux acteurs se sont-ils laissés endormir par ce confort pendant la première période ? Toujours est-il que la partie débuta sur un rythme assez lent, les deux formations semblant se contenter de poser leur jeu calmement. Pas franchement bousculé par son adversaire, Metz en profita pour se procurer les plus chaudes situations. Bien lancé plein axe par Mahamane Traoré, Ludovic Guerriero inquiéta une première fois Didier Ovono, qui dut se coucher sur sa frappe croisée (11°). On retrouva le même passeur pour la plus belle opportunité du match. Cette fois, c'est Mathieu Duhamel qui hérita d'un bon ballon. Mais il trouva lui aussi le gardien adverse sur sa route (41°).
Les « Sang et Or », peu inspirés dans leurs offensives, ne commencèrent à inquiéter Oumar Sissoko qu'au retour des vestiaires. Le Franco-Malien vivait sa première titularisation cette saison et a eu l'occasion de s'illustrer quand les locaux se mirent à accélérer le tempo. Mickael Pote, qui s'était déjà illustré par une frappe enroulée, jolie mais hors cadre, juste avant la pause (45°), se retrouva seul face au but. Mais Oumar Sissoko remporta le duel à la manière d'un gardien de handball (55°). Quand le gardien messin se montra coupable d'une faute de main, Romain Brégerie joua heureusement les pompiers de service (65°). Ainsi, les Grenats avaient avorté les principales offensives locales.
En contre, Metz avait quelques espaces à exploiter. Grâce à la qualité de passe, toujours, de Mahamane Traoré, Samy Kehli parvint à s'infiltrer côté droit. Mais, déséquilibré dans la surface, il n'obtint pas le penalty qu'il espérait (56°). L'entrée de Kevin Diaz ne permit pas aux visiteurs de se montrer plus dangereux. Ceux-ci peuvent donc se satisfaire du point qu'ils ramènent du Mans. Un point mérité puisqu'ils n'ont jamais tremblé face à une équipe de haut de tableau réputée largement supérieure. Au classement, ils conservent la dix-septième place pour quelques buts de plus que les Nîmois, qui ont eux aussi fait match nul (2-2, face à Nantes, sur leur pelouse).