Metz - Clermont, je réserve ma place

Sans miracle ni regret

Les Grenats n\'ont pas réussi à battre Vannes. Mais un succès ne leur aurait pas permis de monter, Arles ayant pris le meilleur sur Clermont dans le même temps.
Partager cet article :

Quelques semaines après s'être mobilisés pour soutenir leur équipe contre Arles, les supporters messins avaient de nouveau répondu présents à l'occasion de ce match de la dernière chance. 26 353 spectateurs se sont massés dans les tribunes de Saint-Symphorien, signant ainsi le record d'affluence de l'enceinte messine dans sa configuration récente.

Les joueurs de Joël Muller se montrèrent bien décidés à s'appuyer sur cet avantage pour mettre immédiatement la pression à leurs adversaires. Mokhtari (1°) puis Rocchi (4°) envoyèrent les premières banderilles d'entrée. Et les locaux donnaient le ton de la partie en montrant beaucoup d'engagement.

Pourtant, c'est l'équipe de Vannes qui parvint à ouvrir la marque. Sur sa première occasion la formation bretonne trouvait la faille. Un corner mal dégagé profitait à Virgile Reset, qui trompait Oumar Sissoko d'une puissante frappe à ras de terre (0-1, 6°). Un malheur n'arrivant jamais seul, on apprenait peu après l'ouverture du score d'Arles face à Clermont, peu avant le quart d'heure de jeu.

Bien que touchés moralement, les Grenats allaient pourtant y croire jusqu'au bout, et la suite de la partie ressembla parfois à une attaque défense. Voulant assurer son maintien, Vannes se replia parfaitement, laissant peu d'espace aux Mosellans qui accumulèrent les bonnes situations sans parvenir à se créer de réelles occasions de but.

Le début de seconde période fut nettement le meilleur passage de la partie et les hommes de Joël Muller auraient du égaliser pendant ce temps fort. Romain Rocchi eut la plus belle opportunité, mais son enchaînement contrôle poitrine – volée acrobatique manqua le cadre. Il méritait bien meilleur sort (56°) ! Même chose pour cette tentative de la tête de Bourgeois (60°), dégagée par Laurent Hervé (60°).

En contre, Vannes avait eu quelques possibilités mais n'était pas parvenu à faire le break. Les Messins eurent donc de nouvelles occasions d'égaliser. Mais la belle tentative de Mario Mutsch manqua le cadre (75°), et Razak Omotoyossi trouva Pascal Delhommeau sur sa route (76°). Les Grenats n'eurent pas à le regretter, puisqu'un succès ne leur aurait pas ouvert les portes de la Ligue 1. C'est plutôt dans cette infernale série d'insuccès, aux mois de mars et avril, qu'il faut chercher les raisons de cet épilogue malheureux.

A lire également

23avr2024

Actualités

Enchaînons à domicile, ensemble !  Après la belle victoire de nos Grenats sur la pelouse du Havre (0-1), les Messins retrouveront Saint-Symphorien le...
Lire la suite

Actualités

Engagé dans une démarche éco-responsable et de réduction du nombre de véhicules circulant aux abords du Stade Saint-Symphorien, le FC Metz s’est...
Lire la suite