Trois points sur douze possibles. Voilà un bilan qui n’incite pas à l’optimisme. C’est pourtant celui des Grenats à l’aube de la neuvième journée de Ligue 2. Depuis leur courte victoire sur Bastia (1-0), ils n’ont plus réussi à s’imposer en championnat. C’était le 24 août dernier.
La formation lorraine a pourtant montré de belles choses au cours de ses différentes productions, mais elles n’ont pas débouché sur les résultats escomptées. La faute, essentiellement, à une inefficacité récurrente sur le plan offensif. « Pour marque, explique Yvon Pouliquen, il faut aussi faire preuve de détermination. Tant sur le plan de la finition que de la mobilité. Au Havre, nous ne l’avons pas toujours bien fait. Nos déplacements n’étaient pas bons. » C’est ce que ses joueurs ont donc travaillé tout au long de cette saison. « Je veux que le porteur du ballon ait deux ou trois solutions », insiste le coach messin.
L’équipe de Laval, qui vient d’accéder en Ligue 2, est dirigée par Philippe Hinschberger, qui fut un joueur emblématique du Club à la Croix de Lorraine dans les années 80. Celui-ci sera d’ailleurs mis à l’honneur aux côtés de quelques uns de ses ex-coéquipiers lors du coup d’envoi. Afin de fêter les 25 ans de l’exploit de Barcelone, quelques uns des héros de l’époque viendront sur la pelouse, leur coach Marcel Husson en tête. Les Mayennais occupent une sixième place qui témoigne de leur bon début de saison. Ils n’ont perdu qu’une fois en huit rencontres et sont plutôt habiles à l’extérieur.
Pour prendre les trois points, les Grenats peuvent s’inspirer de la réception de Valenciennes, en Coupe de la Ligue. Ils avaient alors fait preuve de l’engagement nécessaire pour tromper à deux reprises le gardien adverse malgré un nombre d’occasions moins important que lors de leurs précédentes sorties. Au milieu de terrain, Julien Cardy est de retour de blessure. Suspendu, Mario Mutsch est le seul à manquer à l’appel car pour l’heure, l’infirmerie messine est vide. De quoi laisser le choix des hommes à Yvon Pouliquen.