
Trois déplacements, sept points pris sur neuf possibles. Le FC Metz a signé une superbe série à un moment clé de sa saison, loin de Saint-Symphorien. A Dijon, les hommes d'Yvon Pouliquen l'ont emporté, comme à Angers, sur le plus petit score. Loin de survoler les débats, ils se sont montrés suffisamment efficaces pour venir à bout d'une équipe dijonnaise joueuse mais inoffensive.
Si la formation de Patrice Carteron n'a pas trouvé le chemin des filets, les visiteurs le doivent à une rigueur tactique retrouvée mais aussi à la maladresse des locaux. Ceux-ci n'ont que très rarement sollicité Oumar Sissoko, resté d'un calme olympien jusqu'au terme de la partie, malgré les nombreux moments de danger dans sa surface de réparation.
Organisée en 4-4-2, l'équipe messine a d'abord fait preuve de sérieux et de patience, face à au milieu de terrain habile du DFCO. Entre Isabey, Carrière, Morisot et Bru, le ballon circulait plutôt bien chez les Rouges mais c'est Metz qui se procurait la première occasion. Pascal Johansen, à l'orée de la surface adverse, tentait de surprendre Grégory Malicki d'une frappe enroulée au premier poteau. Mais sa tentative manquait de peu le cadre (10°). Puis Victor Mendy obligeait le gardien adverse à une claquette (16°).
Si Kevin Bru, tireur attitré des Dijonnais, parvenait à placer un coup-franc dangereux (20°), l'ouverture du score était signé Razak Omotoyossi. Entré pour suppléer Jeremy Pied, touché dans un duel, le Béninois profitait d'un service de Cheikh Gueye pour se retourner et placer une lourde frappe du pied gauche à ras de terre (0-1, 30°). Le premier but du numéro vingt tombait à pic pour soulager Metz ! Mais Dijon redoubla d'efforts pour trouver la faille et fit vivre aux Grenats une fin de première mi-temps difficile. Isabey (37°) puis Ribas (45°) se retrouvèrent en bonne position sans parvenir à concrétiser.
Au retour des vestiaires la partie se rééquilibra. Les locaux perdirent leurs illusions au fil des minutes. Vincent Bessat eut trois opportunités de tuer définitivement le suspens. Sa frappe audacieuse inquiéta Malicki (47°). Puis il manqua son contrôle, sur un terrain devenu délicat, au terme d'un joli contre mené par Mendy et Johansen (60°). Enfin, il fut rejoint par la défense adverse, après avoir combiné avec Romain Rocchi (80°). Le gaucher, auteur de trois buts depuis la reprise, n'obtint donc pas la récompense de ses efforts.
Et Metz, dans tout ça, dut serrer les rangs jusqu'au bout. Yvon Pouliquen lança Diagne Fallou pour solidifier son milieu de terrain et Dijon n'eut plus aucune occasion dans le jeu. Seuls les coups de pieds arrêtés firent planer le doute dans les rangs messins ! Même s'ils n'ont pas produit leur prestation la plus aboutie de la saison, les Mosellans ont montré une belle solidarité pour conserver ce court avantage. Retour au bercail lundi 1er mars avec la réception du Havre. Une affiche qui promet !