Metz - Clermont, je réserve ma place

« Nous pouvons faire la différence »

Pascal Johansen sent l’équipe mieux armée que l’an passé au moment de débuter le sprint final. Il espère qu’elle continuera sur sa lancée à l’extérieur lundi en Mayenne.
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Pascal, au mercato d’hiver, Youssef Mokhtari est venu renforcer l’effectif. Cela vous a-t-il mis un petit coup de pression supplémentaire ?

Pascal Johansen : « Youssef a une position proche de la mienne, mais nous avons des profils tout de même un peu différents. Il est plus un 9,5, qui évolue assez haut, juste derrière l’attaquant. Je ne pourrais pas jouer dans ce registre là pour ma part, même si j’occupe un poste qui s’en rapproche lorsque nous sommes en 4-3-3. J’apprécie le dispositif en 4-4-2 que nous avons adopté récemment, où je me situe un peu plus en retrait. Je pense que c’est davantage ma place. Mais il est vrai que l’arrivée de Youssef renforce la concurrence au milieu de terrain. On y est confronté toute la saison, donc cela n’est pas non plus une nouveauté. Il faut se dire que lorsqu’on est en forme et que l’équipe tourne bien, il n’y a pas d’inquiétude à avoir. C’est lorsqu’on commence à décliner qu’on se fait chiper sa place. Je ne crois pas que cela soit mon cas pour l’instant. Et si ça devait l’être sur les dernières semaines de compétition, je ne causerai aucun problème s’il y a un roulement et que je me retrouve sur le banc à mon tour. En ce moment, nous sommes portés par un objectif commun. Quelque chose est en train de se passer. Ce ne serait pas bien de briser cette dynamique ! »

Vous évoquiez le changement de système. Qu’implique-t-il pour vous, qui reculez d’un cran dans l’axe du milieu de terrain ?

P.J. : « J’aime jouer comme cela car nous avons plus de solutions offensives. Au niveau de l’animation, c’est plus agréable, il y a deux attaquants devant sur qui on peut s’appuyer et des milieux sur les côtés. Après, défensivement, on doit être plus attentifs et réfléchir à bien se placer car il y a davantage d’espace à couvrir. En début de partie contre Le Havre, nous avons un peu souffert à ce niveau, l’écart entre les lignes était important. Quand ça tourne comme cela, c’est nous, au milieu de terrain, qui prenons un peu le bouillon. Il vaut mieux être au point physiquement ! Mais d’un autre côté, c’est le schéma dans lequel nous avons les meilleures relations entre les joueurs et le plus de facilité à développer notre jeu. »

Il reste douze matches, et l’équipe se retrouve dans une situation similaire à l’an passé. Les leçons de la fin de saison ont-elles été retenues ? Au sein du groupe, repensez-vous à cet échec et à ses raisons ?

P.J. : « Plus nous allons avancer, plus nous allons avoir tendance à y repenser. Mais nous avons beaucoup appris de ce qui s’est passé. Même si nous étions bien classés, nous sentions que cela pouvait arriver. Nous ne survolions pas les rencontres. A domicile notamment, nous avions beaucoup de mal à enchaîner les victoires, qui étaient souvent assez courtes. A un moment donné, nous n’avons pas su nous dire qu'il fallait changer quelque chose car les résultats suivaient, ce qui masquait nos difficultés sur le terrain. Pourtant nous sentions également que beaucoup d’équipes étaient capables de revenir sur nous. Mais cette saison, je ressens les choses différemment. Déjà, l’état d’esprit est meilleur, la confiance au rendez-vous. Ensuite, je ne crois pas que nous soyons au maximum de nos capacités. L’équipe peut encore progresser, il nous reste une marge. Ce n’était pas le cas l’an dernier. Nous étions au bout. Cette fois, nous pouvons faire la différence dans les derniers mois de compétition. »

Pour finir, comment abordez-vous le déplacement de lundi à Laval ?

P.J. : « Notre adversaire compte sept points de retard au classement. Nous pouvons leur mettre un coup au moral en cas de victoire. Ces derniers temps, nous avons retrouvé cet état d’esprit qu’il faut parfois avoir à l’extérieur : se montrer plus vilains pour être efficaces ! Bien entendu, nous essayons toujours de développer notre jeu, mais si ce n’est pas possible nous n’en ferons pas une maladie. Et puis, sortir d’un match complètement épuisé, après avoir cravaché pour aller chercher la victoire, c’est super aussi ! Que nous y soyons arrivés à Dijon ou Angers prouve que nous sommes en progression. Il faut continuer sur ce chemin. »

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