Depuis le coup d'envoi de la saison, le FC Metz a souvent peiné au cours en première période. Contre Laval, il a sans doute connu ses quarante cinq premières minutes les plus difficiles, avec deux buts encaissés sur des phases arrêtées à la clé. Heureusement, la suite a été d'un tout autre calibre. Et la réaction des hommes d'Yvon Pouliquen leur permet de renouer avec le succès. Le dernier datait de la fin du mois d'août.
Fébriles, les locaux ont été immédiatement sanctionnés. Esseulé au second poteau, Fabien Lamatina ouvrait tranquillement la marque de la tête, sur corner (0-1, 9°). Déboussolé, Metz traversa alors le premier acte comme une âme en peine, désorganisé et peu dangereux. Il restait à Fabien Lebouc d'enfoncer le clou juste avant la pause. Le numéro dix s'y employait, d'un coup-franc direct qui passait au dessus du mur de Christophe Marichez, battu (0-2, 40°).
Le punch de Bourgeois
A la pause, Yvon Pouliquen effectuait deux changements. Bessat et Pied venaient occuper les couloirs au sein du milieu de terrain. Et l'équipe mosellane se montrait surtout plus hargneuse. Immédiatement, Papiss Cissé trouvait Thibaut Bourgeois dans la surface. L'enchaînement crochet – frappe du droit de ce dernier ne devait rien à personne. Et Matthieu Pichot était battu une première fois (1-2, 54°). Quelques minutes, sur coup-franc cette fois, le taureau de Pierrevillers prenait son temps pour assommer Laval. Sa frappe des vingt cinq mètres tapait le poteau avant de faire trembler les filets (2-2, 61°). Metz devait une fière chandelle à son jeune attaquant !
La partie n'était alors évidemment plus la même. Les Grenats laissaient des espaces dans leur dos, désireux d'aller inscrire ce troisième but synonyme de victoire. Mais Laval ne parvenait pas à en profiter. Du coup, à quelques instants du coup de sifflet final, une tête de Razak Omotoyossi obligeait Fabrice Levrat à utiliser sa main pour sauver les siens. Pascal Johansen transformait à nouveau le penalty, toujours en force à ras de terre (3-2, 86°). Les Grenats s'en tiraient ainsi à bon compte. On retiendra leur capacité de réaction ce soir !