Metz - Clermont, je réserve ma place

« Les automatismes sont déjà là »

A trente - quatre ans, Christophe Marichez entame sa cinquième saison de rang sous le maillot messin. Privé de terrain six mois l’an passé, le gardien de but et capitaine veut redresser la barre en s’appuyant sur les vertus de solidarité entrevues samedi dernier.
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Christophe, vous avez joué votre premier match officiel samedi contre Bastia. Comment vous êtes-vous senti sur la pelouse ?

Christophe Marichez : « J’ai eu de bonnes sensations, même s’il y a des choses à peaufiner. C’était un match de reprise comme un autre, tout à fait normal. L’an passé, j’ai beaucoup travaillé pour revenir à mon meilleur niveau, après cette blessure qui m’a tenu longtemps éloigné des pelouses. Les vacances sont bien tombées, elles m’ont permis de me reposer et de ne pas trop subir le contrecoup des efforts consentis. Depuis la reprise de l’entraînement, mon corps répond bien, malgré de petites alertes. En tous cas, je touche du bois, mon épaule ne me fait plus souffrir et semble tenir ! »

Comment avez-vous vécu la saison passée, entre votre absence des terrains et la fin qu’on connaî t ?

C.M. : « Elle me laisse un souvenir mitigé. J’étais très heureux de pouvoir rejouer les deux derniers matches. Être revenu au niveau est ma fierté. Finir par deux victoires et monter, ça aurait été top ! Mais nous n’y sommes pas parvenus , cela a représenté une grosse déception. Nous étions en position de finir dans les trois premiers et nous en avions les moyens. Je me sens, si ce n’est coupable, responsable de l’échec au même titre que mes coéquipiers. J’y ai participé et j’en ai souffert comme eux. »

Cette désillusion est-elle oubliée au sein du groupe ?

C.M. : « Nous avons la chance, quelque part, de faire un métier où tout est régulièrement remis en question. Chaque saison, chaque semaine même, on repart de zéro. Les vacances nous ont permis de nous vider la tête, même si les premiers jours ont été douloureux. Vous lisez les journaux, et on parle de Montpellier, de Boulogne… pendant que vous passez à la trappe. Cela passe avec le temps. Dès les premiers jours d’entraînement, c’était reparti. Je crois que nos prestations lors des matches amicaux ont montré que nous étions bien dans nos têtes. Cela s’est confirmé contre Bastia. Même si notre match ne fut pas parfait, nous étions bien présents au rendez-vous. »

 La dernière demi-heure, au cours de laquelle l’équipe était réduite à dix, a laissé entrevoir une certaine cohésion.  L’équipe a-t-elle déjà pris corps ?

C.M. : « Il n’y a finalement pas énormément de changements dans l’équipe. Du coup, les automatismes sont déjà là, c’est un plus. Après, il faut corriger ce qui n’a pas été l’an dernier : lorsqu’il fallait aller au combat, nous avions des difficultés. Nous sommes conscients que c’est un défaut qu’il faut corriger. On le travaille. Contre Bastia nous avons essayé d’y faire attention. Tant mieux si cela s’est vu. »

Gagner à Saint-Symphorien est une priorité cette saison…

C.M. : « Avec quatre matches nuls et quatre défaites, le bilan de l’an dernier n’est pas génial. Rester maître et s’imposer à la maison est en effet important. Nous voulons nous sentir soutenus, cela passe par des matches comme celui de Bastia. Même si nous n’avons pas été grandioses, nous avons tout donné. Je crois que les gens y sont sensibles, j’ai l’impression en tout cas qu’ils ont apprécié notre comportement. Ce n’est qu’en mouillant le maillot que nous obtiendrons leurs encouragements. »

Dans quel état d’esprit irez-vous à Vannes vendredi ?

C.M. : « Avec beaucoup de respect pour cette équipe, même s’il y a eu du changement pendant l’intersaison. C’est pour eux l’année de la confirmation. On dit toujours que c’est la plus difficile. Ce déplacement est un beau défi à relever. Nous  allons en Bretagne avec beaucoup d’humilité et la volonté de faire un résultat. »

Pour finir, côté entraînements, vous retrouvez Jean-Pascal Singla, que vous avez connu à Niort…

C.M : « Oui. Cela se passait bien avec lui. Comme j’ai bossé cinq ans avec lui, nous sommes naturellement restés en contacts. Il m’a appelé en sortant de son entretien avec Joël Muller. Sa venue ne me déplaît pas, nous nous connaissons depuis longtemps et c’est un plus. Mais depuis Niort, j’ai tout de même pris cinq ans et je ne suis plus le même ! Je me connais mieux. Dans le travail, j’ai évolué. Ce sera donc sans doute un peu différent entre nous cette saison. »

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