Rachid, votre équipe a été éliminée de la Coupe de France le week-end dernier à Izeure (CFA). Que s’est-il passé ?
Rachid Hamdani : « On a coutume de dire que c’est le charme de la Coupe… En face, une équipe qui était à deux cent pour cent, une pelouse en très mauvais état, un public hostile et voilà, nous nous sommes fait surprendre. Nous avons été battus lors de la séance de tirs aux buts. Ce n’était pas facile à digérer et nous faisions grise mine pendant les jours qui ont suivi le match. Mais il faut vite tourner la page. »
Quel bilan faites-vous du début de saison clermontois ?
R.H. : « Le bilan est mitigé, nos premiers matches ont été poussifs, nous n’arrivions pas aligner les bonnes performances, que ce soit à l’extérieur ou à domicile. Dès que nous sommes parvenus à faire des petites séries, notamment lors des semaines à trois matches, nous sommes remontés au classement. Mais il est certain que nous devons encore mieux faire. »
Vous êtes né à Toul et avez fait toute votre formation à l’ASNL. Que représente pour vous un match à Saint-Symphorien ?
R.H. : « C’est une soirée particulière pour moi, une sorte de petit derby ! Ma famille sera au stade évidemment. Cela n’a rien de méchant mais avec Cédric Bockorni, qui est formé à Nancy également, nous regardons toujours la date du déplacement à Metz en début de saison. »
Quel est l’objectif de Clermont pour ce déplacement en Lorraine ?
R.H. : « En Championnat, nous restons sur une défaite à domicile contre Nîmes. Nous espérons rattraper les points perdus en Lorraine. Nous allons essayer d’évoluer sans complexe, comme ce fut le cas les dernières fois que nous avons affronté Metz, dans l’espoir de gagner bien entendu. »
Que pensez-vous de votre adversaire ?
R.H. : « Metz, on connait. C’est une des meilleures équipes de Ligue 2. Je pense même qu’elle mérite de faire partie des clubs de l’élite. Après, se sortir de notre championnat n’est pas évident. On l’a vu la saison passée, cela s’est joué à peu de choses pour l’accession. En tout cas, nous savons que nous pouvons les mettre en difficulté même si nous nous attendons à une rencontre disputée. »
Pour finir, avez-vous un message à passer à Victor Mendy, qui fut votre coéquipier une saison à Clermont ?
R.H. : « Je lui passe le bonjour. Avec Victor, nous avons passé une belle saison ensemble, il nous a fait beaucoup de bien ! Nos dirigeants auraient bien aimé le garder mais Metz ne l’a pas entendu de cette façon. J’espère qu’il ne sera pas trop déçu quand on repartira avec les trois points… »
Victor Mendy, qui écoutait l’entretien jusque là, intervient : « Salut Rachid…
- Oh, Victor Mendy !
- Tu me réveilles à cette heure-ci (ndlr : 14h) pour me dire un truc pareil ?
- Attends, je viens de me préparer pour l’entraînement, je suis sur le point de partir, et toi tu te lèves seulement ?
- Mais oui, là je m’apprêtais à faire la sieste, on s’entraine le matin ici. »
Rachid, quel est votre meilleur souvenir avec Victor Mendy ?
R.H. : « Il y a ce fameux match contre Nantes, à Clermont. Victor avait inscrit un doublé et c’est sans doute une des meilleures prestations que nous avions faite tous ensemble. Après, en dehors du terrain, il y a quelques anecdotes que je ne préfère pas raconter. Bon, le matin, il arrivait parfois, il était encore dans sont lit… »
V.M. : « Ca c’est toujours le cas, je n’ai pas changé ! Bon, une fois que je suis là je réponds toujours présent, mais c’est vrai que le matin c’est un peu difficile pour moi. »
Victor, vous pensez qu’il faudra se méfier de Rachid jeudi soir ?
V.M. : « On sait très bien que c’est un excellent joueur, très généreux dans l’effort, qui a beaucoup manqué à Clermont depuis le début de la saison. Il a eu pas mal de blessures et cela l’empêche jusqu’à maintenant de s’exprimer comme il l’a fait au cours de l’année que j’ai passée avec lui. »
R.H. : « Victor jouait en pointe et j’étais chargé de le soutenir, de lui ramener les ballons. Je lui ai donné, des passes ! Bon, à l’entraînement il les mettait à côté. Mais en match il n’en a pas manqué beaucoup cette année là. »