Metz - Clermont, je réserve ma place

« Il faut passer aux actes »

Vincent Bessat a noté un regain d’enthousiasme à l’entraînement depuis lundi. Le combatif milieu de terrain estime que le temps des discussions est terminé.
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Auteur de trois buts cette saison, tous marqués pendant le mois de janvier, Vincent Bessat est en passe de boucler sa troisième année au FC Metz avec un bilan paradoxal.

Il n’a jamais autant joué (34 apparitions) mais n’a pourtant terminé qu’une rencontre de Ligue 2. C’était face à Caen, le 25 janvier dernier, date à laquelle il a également inscrit son dernier but.

Alors qu’il reste cinq rencontres aux Grenats pour tenter d’accéder à l’élite, le combatif gaucher, d’un naturel peu causant, espère une réaction de l’équipe vendredi contre Arles.

Vincent, comment avez-vous vécu le changement récent d’entraînement ? Qu’est ce qui a changé avec l’arrivée de Joël Muller au poste d’entraîneur ?

Vincent Bessat : « On ne peut pas dire que ce choix nous ait surpris. Nous nous y attendions évidemment après la défaite à Clermont. Désormais, c’est à nous de nous y mettre. Joël Muller apporte beaucoup de rigueur, il prend le temps d’expliquer ce qu’il attend de nous. Son discours est simple : il veut voir des joueurs qui ont envie, qui sont agressifs dans les duels. Il s’agit en quelque sorte de revenir aux habitudes du FC Metz : une équipe très combative, qui fait peur à l’adversaire. Forcément, les séances sont de plus grande intensité. C’est un peu plus éprouvant mais nous en avions besoin. »

Sentez-vous un changement d’attitude au sein du groupe depuis lundi ?

V.B. : « Oui, tout le monde est à bloc. Quand un coach arrive, c’est un peu toujours la même chose. Chacun a envie de montrer ce qu’il vaut. Les compteurs sont remis à zéro. Il nous a dit qu’il ne ferait pas de distinctions entre anciens et jeunes, cadres ou remplaçants. Nous sommes tous obligés de nous plier aux règles. »

Vous n’avez joué qu’un match en intégralité. Espérez-vous terminer les cinq derniers ?

V.B. : « Si le coach m’a sorti à chaque fois, c’est qu’il y avait une raison. Mais bien sûr, mon but est d’être dans le onze de départ pour chacune des rencontres. Peut-être que je fais trop de courses inutiles et que je m’épuise pour rien. Joël Muller insiste là-dessus, il nous demande d’être intelligents dans nos déplacements. Peut-être qu’en améliorant cet aspect je resterai plus longtemps sur la pelouse. Mais je ne vais pas changer non plus mon approche. Je ne suis pas un tricheur. A chaque fois que j’entrerai sur le terrain, je donnerai tout et si je suis ‘cuit’, je cèderai ma place à quelqu’un qui apportera davantage. »

Comment abordez-vous la réception d’Arles, qui vous devance désormais au classement ?

V.B. : « Il faut arrêter de se prendre la tête. Les discussions, c’est bien, nous nous sommes beaucoup entretenus ces derniers temps. Mais il faut aussi que cela se traduise sur le terrain. Il est temps de passer aux actes. Ce match, il faut le gagner. En cas de défaite nous serions rejetés à quatre points de notre adversaire. Ce serait alors très difficile de combler ce retard en seulement quatre matches. En ce moment, nous manquons de confiance, ce n’est plus le même FC Metz qu’il y a quelques semaines. Il faut que chacun d’entre nous donne le meilleur de lui-même, en fasse un peu plus que d’habitude. La pression, nous essaierons de l’évacuer au maximum mais elle sera forcément présente. »

On attend une belle affluence à Saint-Symphorien. Comptez-vous sur le public messin ?

V.B. : « En effet, le public peut nous aider. Je demande aux gens de nous soutenir, d’être ce douzième homme. Si on souffre sur la pelouse, ou en fin de match lorsqu’on n’a plus de gaz, cela peut être salvateur. Avec des encouragements, on continue de courir, on ne sent plus ses jambes ! Sentir les gens derrière toi, cela donne des ailes. Cette saison, j’ai souvent entendu des sifflets. Mais il ne faut pas croire qu’à 0-0 à la mi-temps nous sommes morts ! Enfin, je peux aussi comprendre les spectateurs. De toute façon, si nous sommes dans le coup je suis persuadé que le public suivra. »

Justement, comment faire pour venir à bout de cette équipe d’Arles ?

V.B. : « Il faut montrer que nous méritons de monter en Ligue 1. Arles est une équipe qui joue bien au ballon et s’appuie aussi sur une bonne défense. Ils sont solidaires, font tous les efforts les uns pour les autres. Aujourd’hui, c’est nous qui sommes derrière. Marquer les premiers pourrait nous faciliter la partie, mais si nous encaissons un but rien ne sera perdu. Nous continuerons à nous battre jusqu’au bout. Les coups de pied arrêtés peuvent aussi nous aider. On l’a vu contre Sedan, nous avons failli marquer de cette manière. Il s’en est fallu de peu à deux reprises. Nous avons de bons tireurs… cela peut passer cette fois ! »

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