La surprise du second tour de la Coupe de la Ligue est venue du stade Parsemin. Alors que Metz se défaisait de Bastia à Saint-Symphorien sur la plus petite des marges, Istres infligeait une correction au Racing Club de Strasbourg. 6-1 face à la formation de Gilbert Gress. Pas mal pour une équipe qui remonte en Ligue 2 après un passage d’une année en National !
Interrogé par la radio des Grenats, D !rect FM, l’entraîneur Henri Stamboulli ne cache pas sa joie. « Lorsqu’on monte à l’échelon supérieur, a-t-il indiqué, on est toujours un peu inquiet par rapport au changement de niveau. Nous ne pouvions pas rêver mieux ! Nous restons sur une dynamique de groupe, et une dynamique de jeu. Nous essayons de produire un football intéressant et voulons nous inscrire dans la continuité. » L’objectif du club est double : se maintenir en Ligue 2 et se faire plaisir sur le terrain. Ce n’est pas toujours compatible, mais les Violets semblent avoir trouvé l’équilibre. Ce projet de jeu a aussi pour but, à terme, d’attirer un peu plus de monde au stade. Vivre dans l’ombre de l’ogre marseillais n’est pas facile !
A l’heure d’affronter Metz, Stambouli est à la fois confiant et prudent. « J’ai suivi Metz l’année passée, je pense que l’équipe aurait mérité de monter. Mais à un moment donné, ils se sont fait doubler par des équipes aussi performantes. En tout cas, selon moi, ils faisaient partie des plus sérieux prétendants. C’est donc une formation que l’on continue à craindre même si elle a pris un mauvais départ. Dans ces cas là, en tant qu’adversaire, on se méfie toujours du retour de manivelle. C’est dans cet état d’esprit que nous viendrons à Saint-Symphorien. » Ce sera un retour pour les deux gardiens de but du groupe istréen : Kossi Agassa et Mickaël Ménétrier. Le premier a porté le maillot du club grenat entre 2002 et 2006, le second y a été formé sans avoir la chance de goûter à l’équipe pro.