Après avoir enterré leurs chances de montée la semaine passée sur l'île de beauté, les Grenats ne s'attendaient pas spécialement à être accueillis chaleureusement par leurs supporters. Comme prévu, cela n'a pas été le cas. L'équipe mosellane a subi les lazis tout au long de la partie. Dans ce contexte, le succès décroché dans les derniers instants du match représente tout de même quelque chose, même s'il ne change rien au destin du Club à la Croix de Lorraine et que les visiteurs étaient réduits à dix.
D'entrée de jeu, c'est en effet une expulsion qui surprenait l'assistance. Celle de l'attaquant Yohann Rivière, apparemment coupable d'un mauvais geste sur Matheus Vivian, qui venait d'intervenir face à lui. Les vainqueurs de la Coupe de France étiaent ainsi contraints d'évoluer à dix dès le premier quart d'heure. Metz prit naturrellement la direction du jeu, sans parvenir à ouvrir la marque malgré des opportunités dont Victor Mendy notamment ne profitait pas.
Au cours de la seconde période, les espaces s'élargirent dans la défense guingampaise, inspirée jusqu'alors autour de la solide charnière Bassila Koné. Très volontaire, Vincent Bessat parvint finalement à délivrer une passe en or au terme de l'un de ses nombreux débordements. C'est Victor Mendy qui en profita pour marquer du pied gauche (1-0, 80°). Le Sénégalais récidiva quelques minutes plus tard, cette fois lancé dans la profondeur par Papiss Cissé (2-0, 84°).
Il n'eut malheureusement pas le loisir de fêter dignement son deuxième doublé en Grenat, puisque l'après-match donna lieu à un début d'envahissement de terrain. Certains exprimèrent leur déception avec beaucoup trop de virulence. C'est la seule chose que l'on peut regretter de cette soirée, l'échec sportif étant déjà préalablement consommé. Allez, à l'année prochaine !