Metz - Clermont, je réserve ma place

« On ne peut pas me juger »

Depuis son retour au sein du Club à la Croix de Lorraine, Nenad Jestrovic n’est apparu que quatre-vingt-douze minutes sous le maillot grenat, marquant un but contre Ajaccio. Face à d’autres Corses, vendredi, il espère avoir l’occasion de récidiver.
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Lorsqu’il s’agit d’aller rendre visite à « Jestrogoal » sur les bords de la Moselle, les journalistes belges n’hésitent pas à venir en nombre. La semaine dernière, une délégation de cinq personnes, envoyée par un quotidien d’Outre-Quiévrain, a suivi pendant une journée l’attaquant serbe des Grenats. Tout y est passé : photos, entretien, vidéos et ‘chat’ avec les internautes.

Du côté d’Anderlecht et de Mouscron, le souvenir laissé par Nenad Jestrovic est encore vivace. Il faut dire que ce dernier a connu le titre de champion avec le club bruxellois et terminé meilleur buteur au terme de la saison 2004-2005. Si son quotidien au FC Metz ne correspond pas à ce qu’il attendait, le numéro 19 garde à l’esprit l’objectif de la montée. Il espère bien battre Bastia, le premier club français qu’il a connu au cours de sa carrière, vendredi prochain. Gêné par une blessure aux cervicales la semaine dernière, il est de nouveau opérationnel et postule à une place de titulaire pour ce rendez-vous important.

Nenad, vous êtes encore terriblement populaire en Belgique. Cela fait pourtant quatre ans que vous avez quitté Anderlecht…

Nenad Jestrovic : « En effet, cela peut paraître surprenant, mais les supporters et journalistes belges ont continué à me suivre après mon départ. Certains sont venus me rendre visite aux Emirats Arabes Unis ! C’est incroyable, vous ne pouvez pas vous imaginer. Malgré le temps qui passe, ils continuent à me considérer de la même façon. Il y a un grand respect pour les joueurs qui marquent leur passage. D’ailleurs, à Anderlecht, aussi bien les fans que les dirigeants insistent pour que je vienne voir un match. Je n’ai pas pu honorer leur invitation pour le moment. Cela viendra sans doute. »

Venons-en au FC Metz, comment vivez-vous votre situation actuellement ?

N.J. : « Je reviens d’une semaine d’indisponibilité. Mes soucis au cou sont oubliés. J’ai envie de jouer. Jusqu’à maintenant, on ne peut pas me juger. Je n’ai fait que des bouts de match. En CFA, j’ai inscrit quatre buts (ndlr : deux en amical contre Jarville et deux en compétition), plus celui contre Ajaccio. Je pense que les chiffres plaident en ma faveur. »

Quels sont les points forts de Metz dans la lutte pour la montée ?

N.J. : « Je pense que nous avons de très bons ailiers, qui créent des décalages sur les côtés grâce à leur percussion. Ensuite, l’équipe contient des joueurs d’expérience. Cela peut se révéler décisif au cours du sprint final qui débute aujourd’hui. En tout cas, j’espère que nous saurons l’utiliser lors des rencontres à gros enjeu. »

Bastia est le premier club que vous ayez connu après votre départ de Belgrade. Quel souvenir en gardez-vous ?

N.J. : « J’étais très jeune lorsque je suis arrivé en Corse. J’y suis resté une saison et sportivement, c’était plutôt intéressant puisque nous avions fait un bon championnat et joué la Coupe de l’UEFA. Par contre, j’ai souffert de la barrière de la langue au début. Je parlais mal le français et l’entraîneur de l’époque n’avait pas été très psychologue avec moi. Il n’a pas cherché à me comprendre, notre relation était difficile. J’ai dû vite oublier cela. D’ailleurs, je ne me rappelle plus de son nom… »

Sous le maillot messin, affronter Bastia vous réussissait plutôt bien…

N.J. : « (Il réfléchit). Ah, oui ! Ici à Saint-Symphorien, je me souviens avoir fait un gros match et marqué trois buts. A la fin, j’obtiens un penalty. Le public réclame que je le tire mais je le laisse à Vladan Lukic. Nous gagnons finalement quatre buts à zéro. J’ai aussi le souvenir d’une partie intense à Furiani, j’étais associé en pointe à Louis Saha. Même si j’avais reçu une ‘carte rouge’ (ndlr : score final 0-0) ! En tous cas, j’espère être aussi heureux ce vendredi. Ce sont trois points à prendre qui valent de l’or. »

Vous connaissez le Stade Furiani pour y avoir joué. En raison des absences pour sélections, il devrait y avoir quelques jeunes joueurs au sein du groupe messin. Allez-vous leur donner des conseils pour mieux appréhender ce contexte ?

N.J. : « Non, je ne pense pas qu’ils en aient besoin. Ces garçons travaillent bien tous les jours à l’entraînement, ils se préparent à vivre un match comme celui-là. Si de nouveaux joueurs intègrent l’équipe, il faut qu’ils apportent quelque chose. Nous avons besoin de points pour monter et tout le monde en est conscient. Nous allons tout donner pour l’emporter. Je crois savoir que Bastia a aussi quelques absences, c’est le moment pour nous de gagner à nouveau hors de nos bases. Lors de nos derniers voyages, nous n’avons pas été très productifs. »

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