En huit journées de Ligue 2 et deux qualifications en Coupe de la Ligue, les Grenats ont éclairci bien des zones d’ombres. Ils ont montré qu’ils savaient prendre des points lorsqu’ils étaient bousculés (Guingamp, Amiens), qu’ils étaient capables d’une froide efficacité devant le but (Montpellier, Lens), parfois même dès le début de la partie (Dijon, Troyes). Ils ont aussi su renverser la vapeur alors qu’ils étaient menés (Reims), su conserver des résultats que leur contestaient leurs adversaires jusqu’au bout (Dijon, Montpellier) et hisser leur niveau de jeu face à d’autres prétendants à la montée (Montpellier, Lens).
Les joueurs messins n’ont plus qu’un critère à remplir pour qu’on puisse affirmer que l’équipe qu’ils composent est armée pour durer : réaliser ce fameux match référence à domicile, soit une victoire un peu plus aisée que la seule qu’ils ont enregistrée en championnat sur leurs terres jusqu’à maintenant (face à Tours, 1-0). Une victoire de la trempe de celle qu’avait obtenu dès sa première sortie à Saint-Symphorien la formation alors dirigée par Francis De Taddeo voici deux saisons (3-0 contre Istres, le 4 août 2006).
Que celle-ci manque au chapitre démange bien Yvon Pouliquen. « Il n’y a pas d’urgence, indique ce dernier, mais je suis impatient de voir mes joueurs l’emporter ici à Metz. Une forme d’incertitude subsiste car les adversaires auxquels nous sommes confrontés défendent beaucoup plus que lorsque nous nous rendons chez eux. » Une situation qui devrait se reproduire ce soir. Car, même si Sedan est un ensemble « porté vers l’avant », il est surtout un club en proie au doute restant sur une série de sept matches sans victoire toutes compétitions confondues. De quoi inciter son entraîneur Landry Chauvin à décréter « l’union sacrée ».
Le coach messin, qui connaît bien son homologue, a toutefois quelques libertés de plus par rapport aux semaines qu’il vient de passer. « Nous sommes sortis d’une période où les matches se répétaient, explique-t-il. Je n’ai donc plus à prendre le compte le paramètre fatigue, et notre effectif a plus d’arguments pour forcer les verrous adverses. Je pense à Babacar Gueye en pointe ou Vincent Bessat sur le côté gauche. J’ai même été obligé de laisser de côté des garçons qui ne déméritent pas, comme par exemple Nicolas Farina, qui sera peut-être de la partie à Châteauroux la semaine prochaine. » Yvon Pouliquen commence à avoir ce qu’on appelle des soucis de riche. Si sa formation parvient à confirmer ses bonnes dispositions actuelles contre Sedan, sa saison sera idéalement lancée.
Metz - Sedan, vendredi 3 octobre à 20h30
Stade Saint-Symphorien, 9ème journée de Ligue 2
Arbitre : Monsieur Sandryk Biton
A suivre en direct à partir de 20h sur D!rect FM et www.fcmetz.com