Le FC Metz l’a gagnée à deux reprises, son entraîneur Yvon Pouliquen aussi. Pour plusieurs raisons, la Coupe de France est une compétition appréciée du côté de Saint-Symphorien. Il y a quelques mois, celle-ci avait vu Metz éliminer Strasbourg puis Lorient avant de s’incliner sur la pelouse du Champion. Cette année, elle s’est terminée dans l’anonymat du stade Dominique Duchauvelle.
Cette défaite, personne ne l’a vu venir. Certes, le discours du coach messin avant la partie invitait tout le monde à la prudence. Mais ses hommes avaient eu le mérite d’effacer d’emblée toutes les inquiétudes. Organisés de la même façon que contre Lyon et Strasbourg, les Messins dominaient le début de partie. Et sur leur première occasion, ils ouvraient la marque par Brégerie, auteur d’un but d’attaquant : une reprise de volée sans contrôle du pied gauche, qui trompait Levaux (1-0, 10°).
Les coéquipiers de Julien Cardy ne pouvaient pas mieux démarrer la partie. La première demi-heure était totalement à leur avantage. Dans les instants suivants, Babacar Gueye décalait Nicolas Farina aux abords de la surface. La frappe du petit attaquant frôlait la lucarne cristolienne (20°). Puis il manquait son centre à l’issue d’une remontée de balle rapide du bloc messin (29°).
Créteil n’avait pas montré grand-chose jusqu’alors. Mais les hommes de Frapelli, passé la demi-heure, se réveillaient. Une frappe de Maiga obligeait Sissoko à une parade spectaculaire (35°). La seconde occasion était la bonne. Le numéro neuf Bouabdellah se jouait de la défense messine avant de loger le ballon au filet d’une frappe croisée imparable (1-1, 41°).
A la mi-temps, Chapuis remplaçait Farina. La seconde période se déroulait sur un faux rythme. Metz n’était pas dangereux, mais on ne voyait pas pour autant Créteil marquer un second but. Comme souvent dans ces cas là, la décision se fit sur coup de pied arrêté. Metz eut la malchance de concéder le second but à quelques minutes de la fin. Lorsque Di Bartolomeo, le capitaine local, trompa Sissoko, il ne restait plus beaucoup de temps pour revenir (2-1, 81°). Très en vue en Coupe de la Ligue, les Grenats n’y parvinrent pas et quittent la Coupe de France.