Il est des spirales dont il est difficile de sortir. Celle qu'a engagée le Club à la Croix de Lorraine sous la forme d'un humiliant revers à domicile contre Clermont, le 17 avril, s'est prolongée sur la pelouse d'Ajaccio vendredi. Le bilan est lourd et invite à l'honnêteté : avec 4 points pris en sept rencontres, les Grenats ne méritaient peut-être pas d'accéder à l'élite cette saison.
Contre Ajaccio, un autre club luttant pour son maintien, Metz a éprouvé les mêmes difficultés que lors de ses précédentes sorties. Menés au cours de la première période, les hommes d'Yvon Pouliquen n'ont pas réussi à inverser la tendance, face aux coéquipiers de Ludovic Asuar et Carl Medjani. Il faut dire que l'ouverture du score avait de quoi les toucher au moral. D'une frappe des trente mètres imparable, Ludovic Guerriero trouva le chemin de la lucarne (1-0, 26°).
Christophe Marichez, de retour dans les buts messins après de longs mois d'absence, ne put rien sur ce coup de génie. Au retour des vestiaires, les siens eurent la possession du ballon. La formation corse voulait conserver un résultat qui lui permettait d'assurer son maintien. Elle y est parvenue et aurait pu alourdir le score à plusieurs reprises. Il fallut un grand Marichez pour entretenir l'espoir.
Dans les dix dernières minutes, la rencontre aurait pu basculer mais les décisions arbitrales n'ont pas été en faveur des Lorrains. Une main dans la surface ajaccienne ne fut pas sanctionnée d'un penalty, et un hors-jeu imaginaire annula l'égalisation de Papiss Cissé (85°). Pas de quoi crier au scandale, toutefois, les locaux s'étaient également vu refuser un but auparavant. Et, au regard de l'ensemble de la partie, ils méritaient davantage la victoire.