L’Estac avait bien préparé son banquet de fin d'année. Tout autour du stade, des animations de saison avaient été mises en place pour démarrer la soirée, de façon très conviviale, avant le coup d’envoi de la partie. Sur la pelouse, le festin fut à la hauteur des moyens déployés autour. Les locaux n’ont fait qu’une bouchée de Grenats qui n’ont pas réussi grand-chose de ce qu’ils ont généreusement entrepris au cours du match. La clé de la victoire des hommes de Batelli se situe quelque part entre le point de penalty et la ligne de but. Là où Buengo a trouvé Kebe à deux reprises lors du premier acte, tandis que les Grenats butaient sur Merville ou manquaient le cadre de l’autre côté du terrain.
Après quelques minutes de mise en route, Metz avait pourtant peu à peu apposé sa touche technique aux débats. Et Merville devait jouer les libéros pour empêcher Mendy, aligné à la pointe de l’attaque messine, d’ouvrir la marque (11°). Puis le milieu de terrain messin gratifiait l’assistance d’un joli mouvement collectif au terme duquel Rocchi voyait sa frappe contrée (23°). La réponse adverse se révélait cinglante. En plein cœur de la surface, Buengo trouvait Kebe au second poteau, qui crucifiait Sissoko (1-0, 25°). Après que le gardien troyen ait une nouvelle fois joué les pompiers de service, en éteignant non sans risque les velléités de Renouard (36°), on retrouvait le même duo à l’ouvrage pour un but similaire (2-0, 37°). Un véritable coup de massue.
Il est impossible reprocher aux Grenats d’avoir abandonné l’espoir d’un retour au score. Car ils eurent par la suite suffisamment d’occasions pour revenir à hauteur de Troyes. Rien qu’avant le repos, on peut en dénombrer… trois : une tête de Renouard non cadrée (41°), une reprise manquée de Mendy (45°) et une nouvelle tentative de Renouard depuis le côté droit (45°+1). Mais l’efficacité était nettement du côté des Aubois. La preuve avec le troisième but de la soirée, marqué juste après la reprise par Buengo d’une frappe puissante (3-0, 49°).
Ce grand écart s’accentua même dans la dernière demi-heure. Tout juste entré en jeu, Cissé, idéalement servi par Rocchi, manqua le cadre (60°); et Bourgeois trouva Merville sur sa route (62°). Le jeune espoir mosellan vivait sa première en Ligue 2. Il est seul aujourd'hui à avoir quelque chose à fêter puisque sa seconde tentative termina au fond (3-1, 72°). Alors qu'on croyait les siens maudits, la transversale ayant repoussé une nouvelle tentative de Cissé, il était au bon endroit pour sauver l'honneur. Un but, malgré tout, cela parait bien maigre au regard des efforts consentis et des occasions de marquer… Metz quitte 2008 par la petite porte, espérons que 2009 lui sourrira davantage !
Les morsures de l’Aube
Metz voulait faire un truc à Troyes. Mais à l'approche des fêtes, il fallait jouer la carte bleue. Le père Noël est vraiment une
ordure. Sous le sapin lorrain, on ne trouvera aucun point. L’équipe d’Yvon Pouliquen a subi
une lourde défaite.
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