De la même façon que le Stade Bollaert réussit aux Grenats, Saint-Symphorien est devenu terre d'asile pour les Sang et Or ces derniers temps. Une nouvelle fois, ceux-ci ont justifié leur statut de bête noire du Club à la Croix de Lorraine en s'imposant sur le score de deux buts à un. Et comme souvent, on conservera de cette rencontre un goût amer du côté mosellan.
Ce choc débuta sur un rythme très élevé et le premier quart d'heure fut l'occasion de constater que les deux formations figurent parmi les plus en forme du championnat en ce moment. Papiss Cissé plaça le premier sa tête sur corner, immédiatement suivi par Sébastien Renouard, dont la volée trouvait Vedran Runje (12°). Lens répliquait par une frappe lointaine d'Adil Hermach peu dangereuse (19°). Avant que Renouard ne bute une nouvelle fois sur le portier artésien (23°).
L'ouverture du score vint d'une action un peu confuse, sur laquelle Geoffrey Doumeng trompa Germano Vailati avec la complicité involontaire de Romain Brégerie, jusque-là impeccable (32°, 0-1). Et au regard de ce but un brin chanceux, on pensait que dame chance s'était rangée du côté des visiteurs. Ceux-ci été entraient là pour la première fois dans la surface lorraine. D'abord sonnés, les hommes d'Yvon Pouliquen se reprirent au retour des vestiaires. Ils dominèrent largement le début de seconde période. Un bon passage ponctué d'un joli but de Papiss Cissé, décalé par Victor Mendy dans la surface, d'une frappe puissante et bien placée (1-1, 50°). Metz avait réussi à inverser le cours des choses et le public de Saint-Symphorien, venu nombreux, pouvait fêter la récompense méritée obtenue par les siens.
Mais les Lensois laissèrent passer l'orage, comme ils ont souvent réussi à le faire cette saison, avant de porter l'estocade. En contre attaque, Toifilou Maoulida n'a pas son pareil et les spectateurs messins sont bien placés pour le savoir. Plein axe, il faisait parler sa vitesse et trompait Vailati (1-2, 67°). Cette fois, le coup était trop dur pour les locaux face à une formation bien regroupée en défense. Entrés en cours de jeu, Nicolas Farina puis Nenad Jestrovic eurent pourtant l'occasion d'égaliser. Le premier vit sa tête stoppée par Runje (74°), le second manqua sa frappe seul face au gardien lensois (90°+4). Lens a pris sa revanche après le match aller. On espère jouer la belle la saison prochaine, à l'étage du dessus !