Cyril, vous êtes arrivé en Moselle cet hiver, et vous ne fêtiez que votre troisième titularisation samedi dernier en Franche-Comté. Pourquoi un tel délai avant de vous voir à nouveau sur la pelouse au coup d’envoi d’un match de Ligue 1 ?
C.C. : « Après quelques apparitions, je me suis fait un claquage aux adducteurs, ce qui m’a arrêté trois ou quatre semaines. Suite à cela, le coach ne m’a pas repris en équipe première. Personnellement, je me suis très bien adapté au groupe et au club, je n’ai donc pas de soucis d’intégration. Je me sens à ma place dans l’effectif, mais c’est l’entraîneur qui décide. »
Comment avez-vous vécu ces quatre-vingt dix minutes, qui ont vu les deux équipes se séparer sur un match nul, 0-0 ?
C.C. : « Cela s’est bien passé. J’étais en attaque avec Rudy Gestede, en soutien ou en pointe, et nous nous sommes bien entendus. Le seul soucis est que je n’avais pas quatre-vingt-dix minutes dans les jambes : je n’étais pas censé jouer tout le match, ce pourquoi j’ai eu plus de mal dans la dernière demi-heure. La seconde période a été difficile car nous avons pas mal subi. J’ai du défendre davantage et me suis beaucoup fatigué. Je me serais bien contenté de soixante minutes de jeu car à la fin, j'étais "cuit". En tout cas, ça m’a fait du bien au final. »
La semaine précédente, vous jouiez en CFA, et vous voilà titulaire avec les pros quelques jours plus tard… Une sacrée promotion !
C.C. : « Le coach m’avait mis avec l’équipe B pour que je retrouve du temps de jeu, pour que j’enchaîne les matches. En pro, je ne faisais que de courtes apparitions et ce n’est pas très bon à la longue. Je savais que j’y reviendrai, mais pour cela, je devais jouer un maximum afin de me réadapter à la Ligue 1. »
Depuis 2003, vous n’êtes jamais resté plus d’une saison dans un même club… Pourquoi ?
C.C. : « J’avais signé un long contrat avec Marseille, et le club n’arrêtait pas de changer d’entraîneur. On me prêtait donc régulièrement un an à d’autres clubs afin que je joue. Cela ne m’a pas franchement aidé à me faire à un endroit précis. Ma saison à Ajaccio, alors que j‘étais en fin de contrat avec l’OM, a été une des plus difficiles puisque je me suis fracturé le pied. Je n’ai pas pu jouer pendant près d’un an, et mon contrat à Marseille n’a pas été reconduit. »
Pensez-vous continuer l’aventure avec le FC Metz la saison prochaine ?
C.C. : « Mon contrat court sur un an et demi, et je suis venu ici pour repartir du bon pied. Même si je retrouve la Ligue 2, il sera intéressant d’y jouer avec un club tel que le FC Metz, car il a un beau chalenge : celui de remonter directement. Si l’équipe tient la route l’année prochaine, si elle tourne bien, il n’y a aucune raison pour que la montée nous échappe. »