Metz - Clermont, je réserve ma place

Ne pas lâcher !

Nouvelle défaite, ce soir, pour l'équipe de Francis De Taddeo. Cette fois, ce sont les Girondins de Bordeaux qui ont pris les trois points à Saint-Symphorien. Encore plus que face à Lille, davantage que contre le PSG, les Messins peuvent nourrir des regrets.

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Que faut-il donc pour que ce satané ballon fasse enfin trembler les filets adverses ? Lors des premières rencontres, les Grenats ne pouvaient s'en prendre qu'à eux-mêmes, dans la majeure partie des cas. Cette fois, ils peuvent aussi être amers d'avoir joué de malchance. En première mi-temps, surtout, quand Miralem Pjanic trouva la transversale de Ramé.
Organisés en 5-4-1, le jeune Luxembourgeois ayant la difficile tâche de mener le jeu derrière Aguirre, unique attaquant de pointe, les hommes de Francis De Taddeo gérèrent d'abord un Bordeaux timide. Chamakh, pourtant, fut le premier à se montrer, mais sa frappe enroulée ne trouva pas le cadre (18°). Côté Messin, le garçon le plus dangereux était bien le numéro 15, puisque Pjanic a désormais délaissé le 33 habituellement réservé aux espoirs de passage.
Agouazi, astucieusement servi en retrait par ses soins, crut bien trouver le cadre mais son ballon passa à côté (20°). Puis, Pjanic frappa donc le montant (37°) et François fut contré dans sa tentative (44°). Les Girondins, dans tout ça, n'avaient que très peu mis le nez à la fenêtre.
Mais peu, parfois, suffit. D'autant que la formation messine allait subir deux nouveaux coups durs. Les sorties de Leoni puis Agouazi obligeaient Francis De Taddeo à revoir ses plans. Julien François fut chargé de bloquer le couloir gauche où virevoltait un certain Obertan. Le feu follet girondin trouva une nouvelle fois Chamakh, mais celui-ci manqua l'immanquable (58°). Puis, quelques minutes plus tard, Diarra ouvrit la marque de la tête sur un coup-franc tiré par Micoud (0-1, 62°). Dès lors, les assauts mosellans se firent de plus en plus risqués, et les flèches adverses profitèrent des contres. L'opportun Obertan manqua pourtant par deux fois le but du break. Metz eut également deux occasions de revenir au score. Barbosa, auteur d'une entrée en jeu pleine de promesses, manqua de promptitude pour convertir un excellent débordement de C. Gueye (81°). Puis Ramé sortit d'une claquette une belle tête de N'Diaye (88°).
A ce moment là, les travées de Saint-Symphorien commençaient déjà à se vider. Mais la déception légitime ne doit pas masquer les points positifs qui permettent de croire aujourd'hui en des jours meilleurs. Cette équipe-là a du coeur et l'a démontré. Les supporters de la tribune Ouest, qui l'ont saluée après la partie, l'ont bien compris. Elle méritait, ce soir, beaucoup mieux qu'une défaite. Il y aura bien un jour où les transversales renverront le ballon au fond des filets plutôt que dans le ciel moribond d'un mois d'août raté. Alors, tout deviendra possible.

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