Sébastien Bassong : « C’était un moment très bizarre. Je ne pensais pas que le huis clos allait occasionner un si grand vide. On se sent vraiment seul. La motivation, nous étions obligés de la trouver. Je me suis dit que c’était un match à jouer comme un autre. En tant que professionnel, on essaie de faire son métier jusqu’au bout, tout simplement.
Je pense que nous avons bien débuté, notre première mi-temps a été bonne. Nous étions bien dans le match et on ne voyait pas trop les Lorientais. Dans les arrêts de jeu, nous avons pris ce but qui nous a mis un coup derrière la tête. Ensuite, nous avons du mal à reprendre les matches, cela s’est encore vu. Le huis clos ne nous a pas aidé non plus à nous remettre dans le bain. Logiquement, nous avons encaissé le deuxième but car nous n’avons pas su nous reprendre et les Lorientais nous ont mis en difficulté. En fin de match, nous avons bien quelques occasions d’égaliser. Mais quand ça ne va pas… »
Yvon Pouliquen : « A la pause, nous méritions de mener compte tenu des opportunités que nous nous étions créées. Mais au retour du vestiaire, il y a eu vingt cinq minutes où nous étions totalement absents. Nous nous sommes mis, comme souvent cette saison, un peu tout seuls dans l’embarras. Lorient prend l’avantage logiquement. Peut-être que nous n’avons tout simplement pas le niveau. Lorsqu’on relâche la vigilance, qu’on ne fait pas les efforts tous ensemble, on ne peut pas rivaliser avec les autres équipes de Ligue 1. Nous avons parfois été bons sur cette phase retour, mais lorsque nous ne sommes pas tous présents, nos manques éclatent au grand jour et on rencontre très vite des difficultés. »