Metz - Clermont, je réserve ma place

Irréaliste(s) !

Coupables d’avoir gaspillé un nombre incalculable d’occasions, les Messins ont perdu une partie qu’ils auraient pu remporter largement. A la défaite s’est ajouté le désordre provoqué par une poignée de supporters. Une soirée à oublier.
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La malchance n’a rien à voir là dedans. Le bon comportement du gardien de but alsacien Stéphane Cassard à peine plus. Non, s’ils n’ont pas marqué plus d’un but, ce soir à Saint-Symphorien, les Grenats doivent s’en prendre en premier lieu à eux-mêmes. Leur adversaire du soir, s’il a été loin de survoler les débats, a rendu une copie diamétralement opposée en ce qui concerne l’efficacité offensive. Les hommes de Furlan ont su marquer au bon moment, juste avant et juste après la pause ; tandis que ceux de Francis De Taddeo ont contribué le reste du temps à faire grimper la note du portier adverse.
Certes, les circonstances n’ont pas vraiment été en leur faveur. Daniel Gygax aurait peut-être pu bénéficier d’un penalty quand Rodrigo vint par derrière lui retirer un ballon promis à terminer au fond des filets (28°). Et il est autorisé de penser que Mouloungui s’est légèrement appuyé pour prendre le dessus sur Bassong (photo, 0-1, 42°). Mais lorsque le Gabonais trompa Marichez, les locaux avaient déjà eu plusieurs opportunités d’ouvrir la marque…
« Nous avons eu autant d’occasions que lors des huit premiers matches », pesta Julien François, la gorge nouée, à l’issue de la rencontre. Francis De Taddeo évoqua pour sa part un « manque de vice » de la part de ses attaquants. Le pire, c’est qu’après que Rentéria ait converti un centre de Johansen (0-2, 52°), ils eurent encore suffisamment de situations favorables pour revenir au score et même battre cette équipe de Strasbourg.
La partie, arrêtée quelques minutes en raison de débordements survenus dans les tribunes, reprit par un face à face entre Gueye et Cassard, que le second remporta (58°). Pour que Metz trouve enfin le chemin des filets, il fallut que François endosse un costume de buteur que ses coéquipiers s’étaient jusque là passé sans jamais l’enfiler. Du pied droit, le grand milieu de terrain logea le cuir dans la lucarne (1-2, 63°). Saint-Symphorien reprit espoir, car sa formation continuait de déborder régulièrement son adversaire. Mais elle ne sut marquer un second but synonyme de finish bouillant. Marichez s’imposa même face à Rentéria, qui essaya de le lober (84°).
Les sept minutes de temps additionnel n’y changèrent rien. Plus joueur que jamais, le FC Metz a concédé une nouvelle défaite sur son terrain. Rageant, car les options prises pour déstabiliser le Racing étaient les bonnes. Et inquiétant, car le classement est nettement défavorable aux Lorrains. Les deux semaines qui arrivent leur permettront sans doute de méditer les raisons de ce nouvel échec. Se profilent ensuite deux véritables batailles : un déplacement à Nice et la réception de Nancy. Il faudra impérativement se montrer plus réaliste. D’autant que les progrès réalisés dans le jeu méritent de rencontrer une meilleure finition.

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