Metz - Clermont, je réserve ma place

De lourds regrets

Le premier but de Wilmer Aguirre cette saison n’a pas suffi aux Messins pour dérocher la victoire. Face à des Lensois peu inspirés, ils ont donné le bâton pour se faire battre au cours d’une partie pourtant dominée dans l’ensemble.
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Encore une soirée à ranger au rayon des déceptions du côté de Saint-Symphorien. En cette saison 2007/2008, c’est la septième fois que les Grenats passent à côté d’une victoire sur un sol où ils n’ont récolté que deux petits points. Ce triste bilan, les hommes de Francis De Taddeo le doivent en partie à leurs difficultés offensives. Lorsqu’il égalisa à 20 minutes du terme, Wilmer Aguirre marqua seulement le quatrième but de la saison à domicile. Seul Marseille en totalise aussi peu.
Intraitables l’an passé dans la finition, grâce à la grande forme du duo Gueye - Cissé, les attaquants messins se sont montrés une fois de plus trop peu efficaces. Lors d’une première période où l’équipe de Francis De Taddeo se situait dans la lignée de ses précédentes prestations, c'est-à-dire appliquée et solide, ils eurent l’occasion d’ouvrir le score. Mais ni Pjanic (28° et 36°), ni N’Diaye (30°) ne parvint à tromper Runje ; après que Gygax ait manqué sa passe en destination d’Aguirre (11°). La physionomie du match aurait changé si les Messins avaient pu marquer les premiers. Mais c’est un bonheur qu’ils n’ont jamais connu depuis le coup d’envoi de la Ligue 1.
Lens, pourtant, ne semblait pas vraiment rassuré par le retournement de situation opéré la semaine passée face à Saint-Etienne (victoire 3-2 des Sang et Or à Bollaert). Les hommes de Papin ne s’étaient montrés dangereux que sur un une-deux entre Monterrubio et Pieroni, que Marichez avait interrompu (15°). C’est dire s’ils accueillirent avec plaisir le concours de circonstances qui permit à ce même Monterrubio de marquer dans le but vide : Cubilier, en tentant un sauvetage en catastrophe, trouvait le poteau de son propre but. Le ballon ricochait vers l’ancien Rennais, qui n’en demandait pas tant (0-1, 57°).
On aurait pu croire, pourtant, que la chance avait tourné quand Aguirre reprit de volée une passe de Pjanic pour égaliser (1-1, 70°). Les Grenats, enfin, faisaient trembler les filets. Et les corners se multipliaient sur le but de Runje. Mais en se découvrant, Metz ouvrit des espaces dont Lens profita. Une contre d’attaque d’école menée par Demont permit à Khiter de marquer un but terriblement douloureux pour les Lorrains (1-2, 87°). Ceux-ci peuvent avoir l’impression que leurs efforts ne paient plus...

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