Jean-Claude Nadon, une saison, départ en juin 1997. Christophe Marichez, six saisons, départ en juin 2000. Eric Cubilier, une saison, départ en juin 2005. Tous les trois ont gardé de leur passage dans le club de Gervais Martel un excellent souvenir. Ils ont chacun répondu à trois questions que nous leur avons posées.
1) Quels souvenirs gardez-vous de votre époque lensoise ?
2) Vous rappelez-vous d’un match opposant Metz et Lens ?
3) A quel match peut-on s’attendre demain soir à Saint-Symphorien ?
Jean-Claude Nadon
Ses souvenirs : "J’y ai passé une saison et j’en garde d’excellents souvenirs, car juste avant d’arriver à Lens, je venais de passer sept années à Lille. Les derbies entre les deux équipes étaient toujours assez « chauds » entre les supporters. Mon meilleur souvenir reste d’ailleurs le public lensois. Quand vous arrivez au stade à 18h00, il y a déjà pratiquement une tribune qui est pleine. A partir de là, vous les entendez chanter et encourager leur équipe, et cela donne envie de se transcender sur le terrain."
Metz et Lens, à l'époque : "Je me rappelle des deux matches. Je me souviens qu’ici, à Saint-Symphorien, nous avions perdu. Il y avait également eu un changement d’entraîneur juste auparavant et il s’agissait du premier match de Roger Lemerre à la tête de l’équipe."
Metz - Lens, demain : "Je pense que ce sera certainement un match fermé, entre deux équipes qui doivent absolument prendre des points. J’espère que de notre côté, nous prendrons l’ascendant sur cette équipe de Lens car cela nous permettra d’espérer un peu au niveau du classement"
Christophe Marichez
Ses souvenirs : "J’en garde un très bon souvenir, et un excellent souvenir du président. Lens, c’est mon club formateur. Même si je n’avais pas joué à l’époque, nous avions été champions de France et remporté la Coupe de la Ligue l’année suivante. J’ai fait un peu partie de ceux qui ont apporté des titres et nous avons passé des années incroyables."
Metz et Lens, à l'époque : "En cette période-là, Metz nous réussissait bien puisque nous les avions devancés sur le fil pour le titre de Champion de France en 1998, et que nous les avions battus au Stade de France lors de la finale de la Coupe de la Ligue en 1999. Aujourd’hui, je suis passé de l’autre côté, j’espère que la tendance va s’inverser et que nous allons les faire chuter demain !"
Metz - Lens, demain : "Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’on commence à avoir davantage de certitudes. On fait des choses cohérentes depuis Strasbourg, tout le monde se sent concerné et nous ne sommes pas loin du déclic. Il nous manque une victoire, que j’espère nous allons l’emporter demain contre Lens. Cela pourrait nous relancer dans ce championnat."
Eric Cubilier
Ses souvenirs : "Un très bon souvenir du point de vue club, qui était une super famille avec un super président. J’avais également connu Joël Muller qui en était l’entraîneur à l’époque. La saison que j’y ai disputée avait été un peu en dents de scie : on avait très bien commencé, puis nous avions eu un passage à vide avec douze matches sans victoire, pour finir septièmes du classement. Une année qui reste donc satisfaisante."
Metz et Lens, à l'époque : "Je me souviens du match à Lens, il y avait Franck Ribéry qui jouait pour les Grenats. Je crois d’ailleurs que c’était son dernier match, juste avant les vacances. Il était déjà impressionnant."
Metz - Lens, demain : "En ce qui nous concerne, il nous faut absolument prendre les trois points, il n’y a pas d’alternative possible. Lens est une équipe qui n’est pas forcément taillée pour jouer le maintien, à nous de jouer là-dessus. Même si contre Saint-Etienne, ils se sont refaits un peu la cerise et ont montré des qualités de solidarité qu’on ne leur connaissait peut-être pas. Quant à eux, je pense qu’ils vont vouloir également venir chercher les trois points. De notre côté, il nous faudra conserver cette efficacité défensive que nous avons montrée sur les derniers matches et nous appliquer dans le dernier geste."