Après Vincent Bessat et Victor Mendy, le FC Metz a enregistré une nouvelle signature. Il s’agit cette fois d’un renfort à vocation défensive en la personne de Matheus Coradini Vivian. Arrivé à Grenoble il y a deux ans après être passé par Franckfurt et Las Palmas, ce grand gabarit d’un mètre quatre-vingt huit possède un passeport italien et sera donc considéré comme joueur communautaire. Il rejoindra les rangs du club mosellan dans les prochaines semaines.
Matheus, pourquoi avoir choisi le FC Metz ?
Matheus Vivian : « D’abord, je suis très heureux que cela se soit concrétisé. L’aspect sportif était ma priorité. J’ai discuté avec Francis De Taddeo et Joël Muller. L’entretien s’est bien passé, j’ai eu les garanties sportives que j’espérais. A partir de là, il n’était pas difficile pour moi de prendre cette décision. »
Quel était la teneur du discours de Francis De Taddeo ?
M.V. : « Nous sommes restés ensemble assez longtemps. Déjà, il fallait qu’on apprenne à se connaître. C’est très important de commencer par là. La réussite d’un projet se bâtit sur l’état d’esprit des hommes qui y sont engagés. J’ai trouvé le point de vue du coach à la fois réaliste et ambitieux. Il veut garder le groupe qui a réussi à monter et le renforcer avec quelques joueurs. »
Vous connaissez bien Julien François, qui a été votre coéquipier…
M.V. : « Nous avons passé une saison ensemble. C’est l’une des personnes qui m’a le plus aidé à m’adapter à Grenoble. Lorsque je suis arrivé, je ne parlais pas du tout le Français. Une vrai amitié s’est créée entre nous, j’ai régulièrement de ses nouvelles au téléphone. Il m’a parlé du FC Metz en de très bon termes. Cela a compté au moment de prendre ma décision. »
Vous allez découvrir la Ligue 1 la saison prochaine avec Metz, quelle image vous faites-vous de cette compétition ?
M.V. : « Lorsque je suis venu en France, mon objectif était de goûter à la Ligue 1 après quelques saisons de L2. Avec ce transfert, on peut dire que je l’ai atteint. Maintenant, je n’aime pas jouer les matches à l’avance. Le championnat démarre le 4 août, c’est seulement à ce moment là que je pourrai vous faire part de mes sensations. Entre temps, il faut se préparer. C’est une phase très importante pour réussir une saison. »
Pour finir, hors du terrain, appréciez-vous la vie en France ?
M.V. : « J’aime la France et ma femme aussi. J’ai eu l’opportunité d’aller en Allemagne un an et en Espagne. La France est un peu le mélange de ces deux pays. D’un côté, les gens sont plus ouverts et accessibles qu’en Allemagne. Mais il y a peu plus de sérieux qu’en Espagne, qui a un côté plus festif et latin. J’apprécie cette façon d’être, c’est un juste milieu. Cela s’est très bien passé pour moi à Grenoble, j’espère qu’il en sera de même à Metz. »