à Dijon est le premier de votre saison…
Ludovic Obraniak : « Ca fait plaisir, d’autant
que cela vient clôturer une belle victoire à l’extérieur,
contre une équipe difficile à jouer. Nous avons eu du mal à
rentrer dans le match. Nous avons subi la pression adverse pendant une grosse
vingtaine de minutes mais nous avons su tenir et laisser passer l’orage
afin de sortir en contre. Le but de Papiss Cissé, juste avant la mi-temps,
leur a mis un coup derrière la tête. Sur le plan personnel, cela
faisait longtemps que je n’avais pas trouvé le chemin des filets.
Je dois remercier Babacar pour la super passe qu’il m’a faite. J’espère
que ce but sera suivi d’autres. »
En début de saison, votre
discours était plutôt prudent. A t-il changé aujourd’hui
?
L.O. : « Non, il reste le même, bien que nous ayons
réalisé un très bon début de championnat. Compter
dix-neuf points après huit rencontres, ce n’était même
pas imaginable. Mais malgré cet excellent bilan, nous sommes conscients
qu’il y a encore bien des choses à revoir et à travailler.
C’est ce qui fait notre force jusqu’à maintenant. Prenons
les matches les uns après les autres à commencer par celui de
Montpellier, qui est pour moi important dans la mesure où nous devons
confirmer notre position de club de tête. J’ai confiance en ce groupe
car il prend plaisir évoluer ensemble. C’est un élément
extrêmement important, qui influe beaucoup sur le niveau de l’équipe.
Si nous restons dans cet esprit, peu de formations pourront venir nous inquiéter.
»
Par rapport aux toutes premières
rencontres, avez-vous davantage de certitudes sur votre jeu ?
L.O. : « Beaucoup de gens pensent qu’évoluer
avec une défense à cinq est signe de frilosité et de jeu
défensif. Nous savons désormais que nous sommes capables de marquer
et de réaliser de bons enchaînements avec ce système. Il
y a une bonne assise défensive et des joueurs capables de se projeter
vite vers l’avant. C’est une façon de jouer qui fonctionne
même s’il ne faut pas se focaliser la dessus. Ce groupe est fourni
en nombre et en talent. Nous devons pouvoir nous adapter en fonction de l’adversaire.
»
Par rapport à la saison
passée, votre rôle au sein de ce groupe a-t-il changé du
fait de votre relative ancienneté ?
L.O. : « Beaucoup de nouveaux joueurs sont arrivés
à l’intersaison. Nous sommes quatre ou cinq ‘anciens’
à avoir pris davantage de responsabilités. Personnellement, j’en
suis plutôt content. Le fait d’avoir été nommé
‘vice capitaine’ m’apporte également beaucoup de fierté.
C’est une certaine récompense de mon parcours au sein du club jusqu’alors.
Par rapport à l’an dernier, on peut dire que je reprend plaisir.
C’est un vrai bonheur, l’ambiance qui règne, la qualité
des joueurs et ce que nous parvenons à réaliser sur la pelouse.
»
Vos souvenirs de la saison 2002-2003
(ndlr : il avait effectué quelques apparitions en équipe A lors
du premier passage de Metz en Ligue 2) vous servent-ils actuellement ?
L.O. : « Ils m’ont été utiles dans
le sens où je savais à quoi m’attendre. Les joueurs qui
descendent de Ligue 1 ont souvent besoin d’un temps d’adaptation
au jeu de la L2. A l’époque, je n’avais joué que quelques
bouts de match, qui m’ont donné une idée de la valeur des
équipes que nous devions affronter. Je pense que cette saison, c’est
encore plus dur car beaucoup de formations, sur le papier au moins, ressemblent
à des formations de L1. C’est pour cela que nous devrons nous méfier
jusqu’au bout. Il y a suffisamment d’exemples d’équipes
qui ont bien démarré et qui ne sont pas montées au bout.
Restons les pieds sur terre. »
Pour finir, cette Ligue 1 ne
vous manque t-elle pas actuellement ?
L.O. : « Si, mais comme je suis persuadé que nous
allons la retrouver, je prend mon mal en patience. »