Gardien de but : André Rey
« C’était pour moi une idole, un mec impressionnant de par sa stature et ce qu’il a fait ici à Metz. Il a goûté à l’équipe de France mais n’a malheureusement pas été récompensé par la Coupe du Monde en Argentine. Je suis très proche de lui comme de Patrick Barth. Plus que des gardiens, ce sont des modèles. »
La défense :
Latéral droit : Philippe Thys
« ‘Billy’, on oublie trop vite qu’il a fait le doublé avec l’OM et a remporté la Coupe avec nous. Sa qualité de centre était surprenante et il ne cessait de la travailler à l’entraînement. Il mettait une application maximum à centrer pendant des heures, parfois même dans le vide puisqu’il n’y avait plus personne sur la pelouse. »
Dans l’axe : Patrick Battiston et Philippe Mahut
« J’ai été aux côtés de Patrick depuis tout jeune. C’était un joueur très polyvalent, que j’aurais pu mettre à un autre poste. »
« Mahut possédait une détente fabuleuse. J’ai été son coéquipier à Quimper également. C’est un ami, qui n’a pas eu la carrière qu’il méritait. »
Latéral gauche : Paolo Maldini
« Je le met à gauche, car c’est là qu’il joue encore. Il était sur le terrain lors du derby le week-end dernier et compte plus de 600 matches en pro. Il représente la fidélité, la classe. Comme Baresi. »
Le milieu de terrain :
Axe défensif : Vincent Bracigliano
« ‘Nini’ de Farébersviller. Nous allions manger les meilleures pâtes au four du monde chez sa mère. Un ami de la première heure. Au milieu de terrain, c’était une pieuvre. Il était capable d’attaquer et de défendre. Le seul problème était qu’il fallait lui fixer un délai maximum afin qu’il lâche son ballon. »
Milieu droit : Philippe Hinschberger
« Je parle ici du Philippe Hinschberger jeune, précisons-le, puisqu’il a joué partout. D’ailleurs, il a arrêté sa carrière au bon moment ; autrement il aurait fini dans les buts. Philippe représentait à lui tout seul la rage du FC Metz. Il avait six poumons. C’est un ami de la première heure. Et de la dernière aussi. »
Milieu gauche : Ryan Giggs
« C’est un joueur magique. Il va à 200 à l’heure sur son côté gauche. Il a 33 ans et on a l’impression qu’il en a toujours 20. Sa fidélité à Manchester est tout à fait exemplaire. Il a traversé tous les orages au sein de ce club mythique. Des joueurs comme lui, il en existe de moins en moins de nos jours. »
Meneur de jeu : Bernard Zénier
« C’est le plus doué de tous les joueurs que j’ai pu côtoyer. J’ai fait toutes les sélections avec lui, des cadets de Lorraine jusqu’à l’équipe de France. Il avait des qualités innées. Sans les graves blessures qui ont émaillé son parcours, il serait sans doute allé encore plus haut. »
Philippe Hinschberger Bernard Zénier, deux joueurs sélectionnés par M. Ettorre.
L’attaque : Eric Black et Carmelo Micciche
« Eric, c’est le gentleman, il était adorable avec tout le monde. J’aurais aimé que certains jeunes du centre le voient s’entraîner. Pour lui, chaque séance était une finale de Coupe du Monde. Malheureusement, ses problèmes de dos l’ont privé d’une carrière plus remplie.
Quant à Carmelo, c’est le feu follet imprévisible. Le personnage était aussi attachant, il ne se passait pas un jour sans qu’il me fasse mourir de rire. Je pourrais faire un livre avec toutes les anecdotes dans lesquelles il est impliqué. »
L’entraîneur : Marcel Husson
« Je choisis le personnage Marcel Husson, avec comme adjoint l’ami Joël Muller. Mais il faut un entourage digne de ce nom à cette équipe. Donc je prends Jean-Claude Nadon entraîneur des gardiens ainsi que mes intimes délégués de Talange ; en délégué d’honneur, monsieur Vatrin ; intendant, l’ancêtre Bernard Caille. De plus, je demande une dérogation pour jouer à treize et j’ajoute Kastendeuch et Braun dans l’équipe. Mince, j’aurais pu mettre dix mecs par poste ! »