Oublié,
le sombre Metz –
Créteil aux allures de combat de rue. Ce soir, le FC Metz a
sorti son habit de lumière pour se défaire des
Corses
de Bastia, qui n'eurent finalement leur mot à dire que lors
des premiers instants de la partie. La précoce ouverture du
score de Conombo sonna dans un premier temps les Mosellans. Mais au
fil des minutes, ceux-ci reprirent l'ascendant sur leur adversaire,
qui finit par s'incliner après avoir plusieurs fois
repoussé
l'échéance.
Le succès des hommes de Francis
De Taddeo est mérité. Il a d'autant plus de
saveur que
ses joueurs ont d'abord joué de malchance ou de la
maladresse,
c'est selon. Babacar Gueye eut une double occasion. Il manqua de
promptitude devant la sortie de Leca puis de justesse pour gagner son
face à face (15°). Même impression sur
l'opportunité
octroyée à Papiss Cissé dans des
conditions
identiques. Après avoir éliminé le
dernier
défenseur, il voyait son ballon à nouveau
repoussé
par Leca (17°). Metz aurait pu s'en mordre les doigts.
Heureusement, le duo Obraniak-Cardy vola au secours de ses
attaquants. Un centre du premier parvint au second qui,
isolé
au deuxième poteau, placa une tête imparable pour
égaliser (1-1, 25°).
Soulagés d'avoir comblé
leur handicap, ses coéquipiers purent renforcer leur
domination. Bastia, bien que plus à l'aise dans la
construction que les précédents adversaires de
Metz,
peinait à se montrer dangereux. Les seuls coups de boost de
Frédéric Mendy, véritable pile
électrique
de cette formation, ne suffirent pas à solliciter Christophe
Marichez. Durant le premier acte, la seule grosse frayeur de ce
dernier fut donc de voir un centre contré terminer... sur le
poteau (27°).
Au retour des vestiaires, les Messins
eurent le bon goût d'infliger à leur adversaire la
même
chose que ce qu'ils avaient subi à leur entrée
sur la
pelouse. Dès la deuxième minute, Ludovic Obraniak
recupéra un ballon aux vingt mètres pour
s'enfoncer
dans la surface et provoquer Mehdi Méniri. L'intervention de
ce dernier poussa Monsieur Fautrel à désigner le
point
de penalty sans que cela ne soit un scandale ni une
évidence.
Babacar Gueye ne s'en soucia pas. En transformant son penalty, il
donna l'avantage au FC Metz (2-1, 48°). Alors, la formation de
Francis De Taddeo put voir venir. Tactiquement bien en place, elle se
permit davantage de laisser le ballon aux Corses à mesure
que
l'horloge tournait. Papiss Cissé eut l'occasion de tuer la
partie, mais il buta une nouvelle fois sur Leca (72°). Le
suspens
resta donc intact jusqu'au coup de sifflet final, qui retentit
après
quatre longues minutes d'arrêts de jeu aucours desquelles
Christophe Marichez et Babacar Gueye durent céder leur
place.
L'un pour une lèvre sectionnée dans un choc
aérien,
l'autre pour un coup recu alors qu'il tentait d'ajouter un
troisième
but.
Grâce à cette victoire et surtout, à la
teneur de leur production, les Mosellans en savent un peu plus sur
eux-mêmes. Ils ont désormais deux semaines pour se
préparer à un second choc : un
déplacement à
Caen, le 7 septembre, devant les caméras d'Eurosport.
style="font-weight: bold; color: rgb(153, 0, 0);">La feuille
de match
6ème journée de Ligue 2,
Metz 2-1 Bastia (1-1)
Stade Saint-Symphorien, vendredi 25
août 2006
12 712 spectateurs
Arbitre : Monsieur Fautrel
style="font-style: italic;">Buts :
Metz : Cardy (25°), B. Gueye (sp
48°)
Bastia : Conombo (5°)
style="font-style: italic;">Avertissements :
Metz : François (15°),
Obraniak (30°), Cissé (54°),
Béria (85°)
Bastia : Méniri (13°), Cissé
(54°), Dolci (90°+2)
style="font-style: italic;">Les équipes :
Metz : Marichez (Bonnefoi 87°) – C. Gueye, Béria,
Diop, Bassong, Léoni – Cardy, François,
Obraniak –
Cissé, Gueye (Delhommeau (90°+2)
Bastia : Leca – Marester, Méniri,
Maire, Jarjat – Barthelemy (Ben Saada 61°), Gomez
– Coulibaly
(Dolci 80°), Camadini, Mendy – Conombo (Meslin
67°)