Francis De Taddeo avait finalement choisi de reconduire l’équipe
victorieuse de Créteil, à l’exception près de Delhommeau,
qui, blessé, se substituait à Béria. Un 4-4-2, donc, pour
la troisième fois de la saison (Brest, Créteil). Le rendement
de son équipe n’en pas été affecté, bien au
contraire. Les Grenats, au cours de la première période, n’eurent
qu’une frayeur et quelle frayeur : une frappe sur la barre d’Eudeline.
A cet instant précis, on put mesurer le supplément de chance qui
sépare parfois une équipe de tête d’un mal classé.
Dans les instants qui suivirent, le poteau que trouva Babacar Gueye sur un corner
botté par Obraniak renvoya en effet le ballon sur Cissé, en embuscade
pour le 2-0.
D’entrée de jeu, les Mosellans se montrèrent efficaces.
Il ne fallut en effet que 13 petites minutes aux visiteurs pour ouvrir la marque.
Papiss Cissé, qui avait manqué de peu un ballon en retrait de
Gueye sur l’action précédente, trouvait de l’extérieur
du pied Julien Cardy, qui trompait Debes du gauche (0-1,
13°). Le quart d’heure de jeu pas encore atteint, la formation lorraine
se trouvait déjà dans une position qu’elle affectionne particulièrement.
Elle pouvait laisser venir des Guingampais en plein doute. Papiss
le passeur manquait de doubler la mise en perdant son duel avec Debes suite
à une hésitation de Martini (16°). Ce fut chose faite passé
la demi-heure, donc, quand un nouveau coup de pied arrêté lui permit
de marquer (0-2, 33°).
Dès lors, la mission semblait ardue pour l’équipe locale.
Il fallait, pour l’emporter, marquer trois buts à un gardien qui
n’en avait pris que cinq en onze parties. Le rythme baissa d’un
cran, ce qui n’arrangea pas les affaires bretonnes au contraire des lorraines.
Un centre tendu de Ludovic Obraniak trouvait Laurent Agouazi, dont la tête
manquait cette fois le cadre (60°). Et puis, plus rien. Les timides tentatives
d’un « En Avant » déboussolé ne suffirent pas
à inquiéter Marichez. Metz put gérer sans problème
la fin de partie.
Les Grenats, avec cette neuvième victoire de la saison, portent leur
total de points à 29 et continuent d’imposer un rythme soutenu
à leurs concurrents. S’ils réservaient à Tours le
même sort qu’à ses deux compagnons d’infortune, ils
pourraient aborder la dernière ligne droite des matches aller avec une
marge de manœuvre des plus confortables.
victorieuse de Créteil, à l’exception près de Delhommeau,
qui, blessé, se substituait à Béria. Un 4-4-2, donc, pour
la troisième fois de la saison (Brest, Créteil). Le rendement
de son équipe n’en pas été affecté, bien au
contraire. Les Grenats, au cours de la première période, n’eurent
qu’une frayeur et quelle frayeur : une frappe sur la barre d’Eudeline.
A cet instant précis, on put mesurer le supplément de chance qui
sépare parfois une équipe de tête d’un mal classé.
Dans les instants qui suivirent, le poteau que trouva Babacar Gueye sur un corner
botté par Obraniak renvoya en effet le ballon sur Cissé, en embuscade
pour le 2-0.
D’entrée de jeu, les Mosellans se montrèrent efficaces.
Il ne fallut en effet que 13 petites minutes aux visiteurs pour ouvrir la marque.
Papiss Cissé, qui avait manqué de peu un ballon en retrait de
Gueye sur l’action précédente, trouvait de l’extérieur
du pied Julien Cardy, qui trompait Debes du gauche (0-1,
13°). Le quart d’heure de jeu pas encore atteint, la formation lorraine
se trouvait déjà dans une position qu’elle affectionne particulièrement.
Elle pouvait laisser venir des Guingampais en plein doute. Papiss
le passeur manquait de doubler la mise en perdant son duel avec Debes suite
à une hésitation de Martini (16°). Ce fut chose faite passé
la demi-heure, donc, quand un nouveau coup de pied arrêté lui permit
de marquer (0-2, 33°).
Dès lors, la mission semblait ardue pour l’équipe locale.
Il fallait, pour l’emporter, marquer trois buts à un gardien qui
n’en avait pris que cinq en onze parties. Le rythme baissa d’un
cran, ce qui n’arrangea pas les affaires bretonnes au contraire des lorraines.
Un centre tendu de Ludovic Obraniak trouvait Laurent Agouazi, dont la tête
manquait cette fois le cadre (60°). Et puis, plus rien. Les timides tentatives
d’un « En Avant » déboussolé ne suffirent pas
à inquiéter Marichez. Metz put gérer sans problème
la fin de partie.
Les Grenats, avec cette neuvième victoire de la saison, portent leur
total de points à 29 et continuent d’imposer un rythme soutenu
à leurs concurrents. S’ils réservaient à Tours le
même sort qu’à ses deux compagnons d’infortune, ils
pourraient aborder la dernière ligne droite des matches aller avec une
marge de manœuvre des plus confortables.
12ème journée de
Ligue 2, Guingamp 0-2 Metz (0-2)
Stade du Roudourou
8 516 spectateurs
Arbitre : Monsieur Kalt
Buts
Metz : Cardy (13°), Cissé (33°)
Avertissements :
Metz : Agouazi (45°+2)
Les équipes
Guingamp : Debes – Koscielny, Martini, Sikimic, Lelan – Bisconti,
Jouffre, Eudeline (Caggiano 62°), Sitruk – Haquin, Soumah (K. Touré
75°)
Metz : Marichez – Béria, Diop, Bassong, Leoni – Cardy,
Francois, Obraniak – Agouazi (C. Gueye 63°) – B. Gueye (Bong 90°+2), Cissé
(N’Diaye 80°)