inconnu. Arrivé au cours de l’été, le technicien
a eu le temps de se familiariser avec son entourage et vice versa. D’autant
que depuis la reprise, il fait partie du staff sur lequel s’appuie Francis
De Taddeo et à ce titre, anime les séances d’entraînement
du FC Metz quotidiennement. Il faut souligner que cette saison, la façon
de procéder a quelque peu été modifiée. Soucieux
d’instaurer une saine concurrence, De Taddeo a décidé que
les effectifs pro et CFA ne feraient plus qu’un. Une nouveauté
aussi pour Pinot. « Nous sommes en phase avec Francis et le staff
technique mais pour le moment, prévient-il, nous avons encore
pas mal d’absents. Je pense que ce système fonctionnera encore
mieux lorsque nous aurons tout notre monde. » Dimanche à 18h,
l’équipe réserve joue son premier match de championnat à
Dunkerque. Entretien avec son entraîneur.
José, comment abordez-vous
ce premier rendez-vous de la saison ?
José Pinot : « Nous avons hâte que la compétition
commence avec l’incertitude que cela génère. Durant nos
matches de préparation, j’ai souvent aligné une équipe
différente et pas mal d’essais ont été effectués.
C’est pourquoi il est difficile d’en tirer des enseignements. Contre
Nancy (ndlr : victoire 1-0) ce week-end, j’ai voulu être plus précis
sur les objectifs de jeu à atteindre et les joueurs ont plutôt
bien répondu. »
Quel est votre ambition cette
saison ?
J.P. : « Être les plus compétitifs possibles,
obtenir les meilleurs résultats, même si cela peut paraître
commun. Il faut conserver une certaine émulation au sein du groupe en
faisant évoluer les joueurs afin que les plus proches de l’équipe
première deviennent complètement aptes à jouer en Ligue
2 et les plus jeunes prêts à affronter les joutes du CFA. Tout
au long de la saison, il faut veiller à entretenir l’état
d’esprit que nous voulu apporter dès la préparation. Je
pense que c’est quelque chose de très important. Cela rapporte
régulièrement des points tout au long de l’année.
»
Pouvez-vous nous rappeler votre
parcours d’entraîneur ?
J.P. : « A l’issue de ma carrière de joueur
(ndlr : il a évolué à Beauvais durant 25 ans), j’ai
passé mes diplômes, je suis titulaire du DEF et du diplôme
de formateur. J’ai commencé par entraîner les 15 ans puis
je suis devenu l’adjoint de Jacky Bonnevay, que j’ai suivi à
Troyes puis Angers. Au départ, j’ai aussi eu en charge l’équipe
B de l’ASBO qui évoluait en CFA2. Puis, je suis resté dix
mois sans emploi avant de venir signer à Metz. »
Le poste représente-t-il
pour vous une vocation ?
J.P. : « Lorsque j’étais joueur, il y avait
certains indices assez révélateurs. Je retenais beaucoup de ce
que faisaient mes entraîneurs. Alors oui, c’est sans doute quelque
chose qui devait être au fond de moi. J’ai connu Metsu, Halilhodzic
ou encore Rémy. J’ai gardé des éléments de
chacun d’eux. Ce qui me plaît le plus dans cette fonction, c’est
transmettre. Il est une expression que j’aime utiliser : être un
entraîneur entraînant. C’est-à-dire faire vivre la
plus belle aventure humaine et sportive aux joueurs, même si cela s’accompagne
de l’obligation d’être compétitif. »
Le FC Metz que vous découvrez
actuellement correspond t-il à l’image que vous vous en faisiez
?
J.P. : « L’une de mes valeurs est la fidélité.
Je suis resté de nombreuses années à Beauvais puis j’ai
suivi Jacky Bonnevay lorsqu’il est parti. Depuis que je suis ici, j’ai
rencontré beaucoup de personnes et j’ai pu m’apercevoir que
c’était une valeur bien ancrée puisqu’à tous
les étages, on trouve des gens qui sont en place depuis plusieurs années.
»