Quand le leader de Ligue 2 se déplace chez son dauphin,
l’affaire fait grand bruit, même après seulement six journées.
Match avancé au jeudi, battage médiatique inhabituel, stade vraisemblablement
plein, déclarations prudentes dans chaque camp : cette effervescence
positive, dont le FC Metz avait dû se passer depuis sont retour parmi
l’élite, ne fait aucun doute. Les deux équipes qui se disputeront
la victoire ce soir sont bien deux prétendantes à la montée.
Si pour les Normands cette vérité paraît une lapalissade,
eu égard notamment à leur fin de saison dernière conduite
sur les chapeaux de roue et à leurs objectifs affichés depuis
l’été, elle l’est nettement moins pour leurs invités
du soir. Pourtant, ce sont bien les Messins qui devront endosser le maillot
jaune de leader, ce soir au stade Michel d’Ornano. Inattendu, mais aussi
un peu anecdotique à l’aube d’une longue course à
étapes : « Il y a beaucoup de cas fait autour de ce match,
mais c’est encore un peu tôt dans la saison. Nous sommes dans le
peloton d’échappée, certes, mais ce n’est pas toujours
celui qui prend les relais qui remporte le sprint final » prévient
ainsi Francis De Taddeo. L’argument est d’ailleurs repris par l’ensemble
des joueurs lorrains, pour qui la rencontre de ce soir est « un
match comme les autres ». Il est vrai que, gagnant ou perdant
ce soir, il restera encore trente-et-une journées pour atteindre la ligne
d’arrivée en tête ou au contraire échouer au pied
du podium, voire plus loin encore. Il est aussi significatif que lors des six
premières journées, le FC Metz et le Stade Malherbe n’ont respectivement affronté que deux et trois
équipes classées parmi les dix premières du championnat.
Pour les Grenats, le résultat de ce jour sera d’autant moins décisif
qu’avec quinze points empochés sur dix-huit possibles, ils disposent
d’un petit pécule qui rendrait une éventuelle défaite
chez le grand favori moins douloureuse. Néanmoins, la prestation messine
permettra à l’entraîneur d’estimer au mieux les capacités
de son équipe à gérer un match de ce type, comprenez à
l’affiche : « Ce déplacement à Caen constitue
un ‘modèle de match’, comme nous en retrouverons d’autres
dans la saison : par exemple lors de notre voyage à Strasbourg ou à
Guingamp. Pour nous, c’est le premier du genre et nous n’avons pas
encore de repères, à la différence de nos adversaires qui
ont dû en disputer beaucoup l’an dernier. Si nous voulons être
ambitieux, nous devons être à même de bien négocier
ces rendez-vous. »
Pour l’occasion, Francis De Taddeo a emmené avec lui Luis Delgado,
Laurent Agouazi et Momar N’Diaye qui font leur première apparition
dans le groupe cette saison. L’opération construction se poursuit
donc au sein du collectif lorrain, obligé de pallier l’absence
de Papiss Cissé, suspendu pour avoir accumulé trois cartons jaunes
en moins de dix rencontres. Quant au Stade Malherbe, il devrait lui aussi bouleverser
son onze de départ suite aux suspensions de Seube en défense,
de Deroin au milieu et à la blessure de leur meilleur buteur (4 buts)
Compan. Franck Dumas, l’entraîneur caennais, a d’ailleurs
dirigé le dernier entraînement de la semaine à huis-clos,
histoire peut-être de tenter un « coup » tactique afin prendre
les Messins à revers.
Ces derniers retrouveront vraisemblablement sur la pelouse leurs deux anciens
compères Grégory Leca et Grégory Proment, tous deux artisans
de la dernière victoire grenat en terre normande. C’était
le 9 avril 2005, lors d’une joute comptant pour la catégorie supérieure.
A l’époque, les deux équipes luttaient pour le maintien.
Aujourd’hui, elles bataillent ensemble pour garder une roue d’avance
dans la course à la montée. Ce soir, l’une des deux pourra
peut-être creuser un premier écart. Ou pas.
l’affaire fait grand bruit, même après seulement six journées.
Match avancé au jeudi, battage médiatique inhabituel, stade vraisemblablement
plein, déclarations prudentes dans chaque camp : cette effervescence
positive, dont le FC Metz avait dû se passer depuis sont retour parmi
l’élite, ne fait aucun doute. Les deux équipes qui se disputeront
la victoire ce soir sont bien deux prétendantes à la montée.
Si pour les Normands cette vérité paraît une lapalissade,
eu égard notamment à leur fin de saison dernière conduite
sur les chapeaux de roue et à leurs objectifs affichés depuis
l’été, elle l’est nettement moins pour leurs invités
du soir. Pourtant, ce sont bien les Messins qui devront endosser le maillot
jaune de leader, ce soir au stade Michel d’Ornano. Inattendu, mais aussi
un peu anecdotique à l’aube d’une longue course à
étapes : « Il y a beaucoup de cas fait autour de ce match,
mais c’est encore un peu tôt dans la saison. Nous sommes dans le
peloton d’échappée, certes, mais ce n’est pas toujours
celui qui prend les relais qui remporte le sprint final » prévient
ainsi Francis De Taddeo. L’argument est d’ailleurs repris par l’ensemble
des joueurs lorrains, pour qui la rencontre de ce soir est « un
match comme les autres ». Il est vrai que, gagnant ou perdant
ce soir, il restera encore trente-et-une journées pour atteindre la ligne
d’arrivée en tête ou au contraire échouer au pied
du podium, voire plus loin encore. Il est aussi significatif que lors des six
premières journées, le FC Metz et le Stade Malherbe n’ont respectivement affronté que deux et trois
équipes classées parmi les dix premières du championnat.
Pour les Grenats, le résultat de ce jour sera d’autant moins décisif
qu’avec quinze points empochés sur dix-huit possibles, ils disposent
d’un petit pécule qui rendrait une éventuelle défaite
chez le grand favori moins douloureuse. Néanmoins, la prestation messine
permettra à l’entraîneur d’estimer au mieux les capacités
de son équipe à gérer un match de ce type, comprenez à
l’affiche : « Ce déplacement à Caen constitue
un ‘modèle de match’, comme nous en retrouverons d’autres
dans la saison : par exemple lors de notre voyage à Strasbourg ou à
Guingamp. Pour nous, c’est le premier du genre et nous n’avons pas
encore de repères, à la différence de nos adversaires qui
ont dû en disputer beaucoup l’an dernier. Si nous voulons être
ambitieux, nous devons être à même de bien négocier
ces rendez-vous. »
Pour l’occasion, Francis De Taddeo a emmené avec lui Luis Delgado,
Laurent Agouazi et Momar N’Diaye qui font leur première apparition
dans le groupe cette saison. L’opération construction se poursuit
donc au sein du collectif lorrain, obligé de pallier l’absence
de Papiss Cissé, suspendu pour avoir accumulé trois cartons jaunes
en moins de dix rencontres. Quant au Stade Malherbe, il devrait lui aussi bouleverser
son onze de départ suite aux suspensions de Seube en défense,
de Deroin au milieu et à la blessure de leur meilleur buteur (4 buts)
Compan. Franck Dumas, l’entraîneur caennais, a d’ailleurs
dirigé le dernier entraînement de la semaine à huis-clos,
histoire peut-être de tenter un « coup » tactique afin prendre
les Messins à revers.
Ces derniers retrouveront vraisemblablement sur la pelouse leurs deux anciens
compères Grégory Leca et Grégory Proment, tous deux artisans
de la dernière victoire grenat en terre normande. C’était
le 9 avril 2005, lors d’une joute comptant pour la catégorie supérieure.
A l’époque, les deux équipes luttaient pour le maintien.
Aujourd’hui, elles bataillent ensemble pour garder une roue d’avance
dans la course à la montée. Ce soir, l’une des deux pourra
peut-être creuser un premier écart. Ou pas.
Caen - Metz : 20h30 au stade
Michel d'Ornano
A suivre en direct sur Radio D!rect FM 92.8
et sur Eurosport
Arbitres : M.Gaël LECELLIER assisté
de MM. Didier Martin et Jean-François Thourin.