Les visages messins étaient sans doute bien plus fermés
à l’issue du match nul obtenu face à Grenoble que trois
semaines auparavant, quand ceux-ci quittèrent la pelouse du Stade Deschaseaux
sur un score pourtant identique. L’illusion du scénario ! En fait,
la vigoureuse égalisation d’Akrour a occulté une réalité
mathématique bien plus heureuse que l’image renvoyée par
le terrain. En partageant les points en Isère, Metz en a repris un d’avance
sur le 4ème, Dijon, qui s’est incliné lourdement à
Ajaccio (3-0). De quoi porter l’écart entre les deux formations
à onze unités. Et au passage, s’assurer de finir la phase
aller sur la première marche du podium. Une statistique qui trouve forcément
écho dans le discours de Francis De Taddeo. Même si l’heure
des comptes n’a pas encore sonné. « Il faut bien se rappeler
d’où nous sommes partis, commente-t-il. Je pensais aller
jusqu’à décembre en limitant la casse. Notre objectif était
de rester dans la course tout en construisant petit à petit. Aujourd’hui,
nous sommes champions d’automne. Cela n’augure en rien notre avenir
mais c’est un premier titre qui permet de mesurer le travail accompli
par les joueurs. Je le prends comme une récompense pour notre staff,
nos supporters qui étaient encore là pour nous soutenir hier soir.
Nos perspectives initiales sont dépassées. Cela doit nous pousser
à aller encore plus loin. »
Aller plus loin, ou plus haut, implique de ne pas se satisfaire d’un match
nul comme celui que la troupe mosellane a obtenu ce dimanche. Trop sûr
de sa force, ou coincé entre l’envie de défendre son avantage
et celle de tuer le match, le onze lorrain a fini par céder sur un coup
de boutoir rageur de son adversaire. Une bête blessée est toujours
dangereuse… jusqu’à ce qu’on l’achève.
« C’est une belle leçon sur le football, philosophe
De Taddeo. Lorsqu’on a plusieurs occasions et qu’on ne parvient
pas à les mettre au fond, une équipe qui se bat peut toujours
vous surprendre et égaliser. Grenoble a fait front dans l’adversité
et Yvon Pouliquen peut être fier du comportement de ses joueurs. Ce n’est
pas pour autant que j’ai à rougir de celui des miens. »
L’entraîneur mosellan, qui considère ce nul comme «
un bon point pour les deux équipes », avait programmé
une séance d’entraînement ce matin en prenant le soin de découper son effectif. Les remplaçants ont donc eu le droit à des exercices spécifiques orchestrés par José Pinot tandis que les titulaires avaient une charge de travail moins importante à effectuer. Malick Diop, excusé,
était absent. Babacar Gueye, Julien Cardy et Stéphane
Leoni sont restés aux soins pour panser les plaies occasionnées
par le combat de la veille. Julien François passera quant à lui
une échographie prochainement afin d’en savoir plus sur la gravité
de sa blessure. Il est trop tôt pour déterminer la date de son
retour. Ses coéquipiers ont quatre petits jours pour recharger les batteries
afin de recevoir Strasbourg comme il se doit. Ils ont trois séances au
programme pour préparer cette rencontre. Un match qui fleure bon l’étage
du dessus au cours duquel ils auront un ‘titre’ à honorer.
Et un concurrent de plus à écarter. Un sacré défi.
à l’issue du match nul obtenu face à Grenoble que trois
semaines auparavant, quand ceux-ci quittèrent la pelouse du Stade Deschaseaux
sur un score pourtant identique. L’illusion du scénario ! En fait,
la vigoureuse égalisation d’Akrour a occulté une réalité
mathématique bien plus heureuse que l’image renvoyée par
le terrain. En partageant les points en Isère, Metz en a repris un d’avance
sur le 4ème, Dijon, qui s’est incliné lourdement à
Ajaccio (3-0). De quoi porter l’écart entre les deux formations
à onze unités. Et au passage, s’assurer de finir la phase
aller sur la première marche du podium. Une statistique qui trouve forcément
écho dans le discours de Francis De Taddeo. Même si l’heure
des comptes n’a pas encore sonné. « Il faut bien se rappeler
d’où nous sommes partis, commente-t-il. Je pensais aller
jusqu’à décembre en limitant la casse. Notre objectif était
de rester dans la course tout en construisant petit à petit. Aujourd’hui,
nous sommes champions d’automne. Cela n’augure en rien notre avenir
mais c’est un premier titre qui permet de mesurer le travail accompli
par les joueurs. Je le prends comme une récompense pour notre staff,
nos supporters qui étaient encore là pour nous soutenir hier soir.
Nos perspectives initiales sont dépassées. Cela doit nous pousser
à aller encore plus loin. »
Aller plus loin, ou plus haut, implique de ne pas se satisfaire d’un match
nul comme celui que la troupe mosellane a obtenu ce dimanche. Trop sûr
de sa force, ou coincé entre l’envie de défendre son avantage
et celle de tuer le match, le onze lorrain a fini par céder sur un coup
de boutoir rageur de son adversaire. Une bête blessée est toujours
dangereuse… jusqu’à ce qu’on l’achève.
« C’est une belle leçon sur le football, philosophe
De Taddeo. Lorsqu’on a plusieurs occasions et qu’on ne parvient
pas à les mettre au fond, une équipe qui se bat peut toujours
vous surprendre et égaliser. Grenoble a fait front dans l’adversité
et Yvon Pouliquen peut être fier du comportement de ses joueurs. Ce n’est
pas pour autant que j’ai à rougir de celui des miens. »
L’entraîneur mosellan, qui considère ce nul comme «
un bon point pour les deux équipes », avait programmé
une séance d’entraînement ce matin en prenant le soin de découper son effectif. Les remplaçants ont donc eu le droit à des exercices spécifiques orchestrés par José Pinot tandis que les titulaires avaient une charge de travail moins importante à effectuer. Malick Diop, excusé,
était absent. Babacar Gueye, Julien Cardy et Stéphane
Leoni sont restés aux soins pour panser les plaies occasionnées
par le combat de la veille. Julien François passera quant à lui
une échographie prochainement afin d’en savoir plus sur la gravité
de sa blessure. Il est trop tôt pour déterminer la date de son
retour. Ses coéquipiers ont quatre petits jours pour recharger les batteries
afin de recevoir Strasbourg comme il se doit. Ils ont trois séances au
programme pour préparer cette rencontre. Un match qui fleure bon l’étage
du dessus au cours duquel ils auront un ‘titre’ à honorer.
Et un concurrent de plus à écarter. Un sacré défi.