On n’a pas tous les jours vingt ans. Né le 9
juillet 1986, Sébastien Bassong a encore un peu plus de dix mois pour
savourer et en profiter… pour mieux prendre son temps ! S’il a participé
à 23 rencontres de première division l’an dernier, il n’en
reste pas moins un néophyte du football de haut niveau. Depuis le coup
d’envoi de la Ligue 2, il est la carte jeune de l’arrière-garde
du club mosellan au même titre que Cheikh Gueye, et totalise six matches
en tant que titulaire. « Je me sens bien dans cette défense,
commente-t-il, même si nous avons encore beaucoup à travailler
car des imperfections demeurent. La présence de Malick Diop et Pascal
Delhommeau me permet de progresser plus vite. Ce sont des références
pour moi, des modèles tant au niveau sportif que dans leur comportement
hors du terrain. »
En terme d’apprentissage accéléré, Bassong a déjà
donné. L’année dernière, à la même époque,
Joël Muller venait tout juste de faire appel à lui pour évoluer
en défense centrale contre Strasbourg à Saint-Symphorien. Une
première titularisation qui a donné lieu à 22 apparitions
supplémentaires dans le contexte qu’on connaît. « Dans
un sens, même si je l’ai mal vécue, j’ai beaucoup appris
de cette année de galère. J’espère que cela me servira
pour la suite de ma carrière. » En fin de contrat cet été,
il a choisi de la prolonger en Lorraine. « Je suis attaché
au club, c’est ici que j’ai été formé. Ne pas
y signer mon premier contrat pro aurait représenté une déception.
Bien sûr, on préfère toujours jouer en Ligue 1. Mais la
descente en L2 est peut-être pour moi un mal pour un bien. Quelque que
soit la division, mes objectifs personnels ne changent pas. Ils sont de jouer
le plus possible, d’essayer de progresser afin de gravir les échelons.
Pour l’instant, je manque un peu d’expérience, de calme.
Il faut que j’arrive à mieux gérer les évènements.
Il me reste aussi à travailler techniquement. Tout cela viendra en accumulant
les matches. » Avec les arrivées sur le circuit de Luis Delgado
et Manuel Corrales, deux défenseurs gauchers aux caractéristiques
différentes, Sébastien Bassong va devoir gérer une concurrence
nouvelle à son poste.
Quoi qu’il arrive, il ne pourra oublier qu’il n’a ‘que’
vingt ans. La trajectoire suivie par son ami Flavien Belson l’y aidera
certainement. Le jeune milieu, qui a un parcours similaire au sien, est actuellement
écarté des terrains en raison d’une blessure au genou. «
J’espère qu’il reviendra très vite, commente
t-il. Cela me fait mal au cœur de le voir blessé. Nous sommes
deux jumeaux ! L’an dernier, nous étions au même point et
aujourd’hui, je suis sur le terrain et lui en rééducation.
» Un bon moyen pour Sébastien Bassong de relativiser ses temps
de passage.
juillet 1986, Sébastien Bassong a encore un peu plus de dix mois pour
savourer et en profiter… pour mieux prendre son temps ! S’il a participé
à 23 rencontres de première division l’an dernier, il n’en
reste pas moins un néophyte du football de haut niveau. Depuis le coup
d’envoi de la Ligue 2, il est la carte jeune de l’arrière-garde
du club mosellan au même titre que Cheikh Gueye, et totalise six matches
en tant que titulaire. « Je me sens bien dans cette défense,
commente-t-il, même si nous avons encore beaucoup à travailler
car des imperfections demeurent. La présence de Malick Diop et Pascal
Delhommeau me permet de progresser plus vite. Ce sont des références
pour moi, des modèles tant au niveau sportif que dans leur comportement
hors du terrain. »
En terme d’apprentissage accéléré, Bassong a déjà
donné. L’année dernière, à la même époque,
Joël Muller venait tout juste de faire appel à lui pour évoluer
en défense centrale contre Strasbourg à Saint-Symphorien. Une
première titularisation qui a donné lieu à 22 apparitions
supplémentaires dans le contexte qu’on connaît. « Dans
un sens, même si je l’ai mal vécue, j’ai beaucoup appris
de cette année de galère. J’espère que cela me servira
pour la suite de ma carrière. » En fin de contrat cet été,
il a choisi de la prolonger en Lorraine. « Je suis attaché
au club, c’est ici que j’ai été formé. Ne pas
y signer mon premier contrat pro aurait représenté une déception.
Bien sûr, on préfère toujours jouer en Ligue 1. Mais la
descente en L2 est peut-être pour moi un mal pour un bien. Quelque que
soit la division, mes objectifs personnels ne changent pas. Ils sont de jouer
le plus possible, d’essayer de progresser afin de gravir les échelons.
Pour l’instant, je manque un peu d’expérience, de calme.
Il faut que j’arrive à mieux gérer les évènements.
Il me reste aussi à travailler techniquement. Tout cela viendra en accumulant
les matches. » Avec les arrivées sur le circuit de Luis Delgado
et Manuel Corrales, deux défenseurs gauchers aux caractéristiques
différentes, Sébastien Bassong va devoir gérer une concurrence
nouvelle à son poste.
Quoi qu’il arrive, il ne pourra oublier qu’il n’a ‘que’
vingt ans. La trajectoire suivie par son ami Flavien Belson l’y aidera
certainement. Le jeune milieu, qui a un parcours similaire au sien, est actuellement
écarté des terrains en raison d’une blessure au genou. «
J’espère qu’il reviendra très vite, commente
t-il. Cela me fait mal au cœur de le voir blessé. Nous sommes
deux jumeaux ! L’an dernier, nous étions au même point et
aujourd’hui, je suis sur le terrain et lui en rééducation.
» Un bon moyen pour Sébastien Bassong de relativiser ses temps
de passage.