Si le FC Metz a fait dans l’exotisme cette saison pour
renforcer son équipe première, le Centre de Formation n’échappe
pas à « l’extension du marché » qu’ont
récemment évoquée les dirigeants messins. Durant la période
de préparation, qui s’achève ces derniers jours, ce dernier
a accueilli pas moins de neuf nationalités différentes. Un chiffre
qui concerne uniquement les joueurs mis à l’essai, dont deux seront
conservés. Leurs provenances n’en sont pas moins originales. L’un
arrive du Venezuela, l’autre de Bulgarie… Francis De Taddeo n’est
en aucun cas surpris par l’extension d’un phénomène
reconnu depuis longtemps. « Il existe des nations émergentes
au niveau de la formation telles que la Chine, le Japon ou la Corée.
L’Europe et la France ont tendance à être avalées,
à l’instar de ce qui se passe dans le monde économique.
On pourrait y ajouter le Maroc, le Nigéria ou les valeurs sûres
que sont l’Argentine et le Brésil. Dans les compétitions
internationales, on s’aperçoit que les équipes de jeunes
françaises ont de plus en plus de difficultés face à elles.
C’est pourquoi on ne peut réserver la formation exclusivement aux
Français. Nous conservons tout de même 75% de Lorrains dans nos
effectifs mais il faut avoir l’œil ouvert. »
Ouvrir l’œil et le bon. C’est ce que semble avoir fait le FC
Metz en concluant un accord avec Mady Touré. La passerelle Dakar –
Metz a fonctionné plein pot cette saison avec trois recrues sénégalaises.
Hors-quota, puisque l’accord avec Génération Foot prévoit
l’arrivée de deux jeunes joueurs par saison. « Nous
n’en avons pas pris l’an dernier, sourit De Taddeo, qui
s’est rendu en avril au pays. Alors, ça s’équilibre.
» Les noms des transfuges sont les suivants : M’Boutou,
un attaquant ; Cheikh Gueye, un latéral droit et Ibrahima Gueye, un milieu
de terrain offensif qui n’est autre que le petit frère de Babacar.
Pour compléter la liste des mouvements estivaux, on signalera les départs
de Gorius (Bruxelles), Dinet, Diakité, Liotte, Humbert, Sega N’Diaye,
Amolvin et Venn Touré (AS Cannes) tandis que Contout et Cissé
sont passés pros.
Dans un premier temps, le coach espère simplement mieux démarrer
que l’année passée. « Nous n’avions
pas été bons lors des matches aller car l’effectif était
jeune et avait été largement modifié, se souvient-il.
Ensuite, nous avons bien rétabli la situation en réalisant
une belle série de six victoires notamment. C’est certainement
dû à nos activités hivernales. Il avait fallu déblayer
les terrains, cela nous a sans doute aidé sur le plan physique. Cette
saison, notre équipe sera un plus expérimentée. »
D’autant plus qu’elle devrait être largement approvisionnée
par des éléments du groupe professionnel, qui est actuellement
au dessus de la trentaine. « Une équipe réserve
existe pour permettre aux joueurs pros de jouer quand c’est nécessaire.
Il faut savoir s’adapter car c’est la règle du jeu. Les jeunes
se retrouvant ainsi sur le banc doivent être capables de réagir
et de faire preuve de caractère. »
Pour eux, l’aventure commence donc ce samedi, à Roye, à
18 heures. Après la période de préparation qu’ils
viennent de passer, les espoirs messins doivent avoir soif de ballons. En huit
jours, ils ont eu le droit à vingt séances d’entraînement,
l’étape la plus dure d’une période qui dure du 16
juillet au 6 août. « Ce mois nous permettra de développer
encore l’aspect foncier. Nous arriverons au maximum en septembre. »
Pile poil pour la rentrée des classes.
renforcer son équipe première, le Centre de Formation n’échappe
pas à « l’extension du marché » qu’ont
récemment évoquée les dirigeants messins. Durant la période
de préparation, qui s’achève ces derniers jours, ce dernier
a accueilli pas moins de neuf nationalités différentes. Un chiffre
qui concerne uniquement les joueurs mis à l’essai, dont deux seront
conservés. Leurs provenances n’en sont pas moins originales. L’un
arrive du Venezuela, l’autre de Bulgarie… Francis De Taddeo n’est
en aucun cas surpris par l’extension d’un phénomène
reconnu depuis longtemps. « Il existe des nations émergentes
au niveau de la formation telles que la Chine, le Japon ou la Corée.
L’Europe et la France ont tendance à être avalées,
à l’instar de ce qui se passe dans le monde économique.
On pourrait y ajouter le Maroc, le Nigéria ou les valeurs sûres
que sont l’Argentine et le Brésil. Dans les compétitions
internationales, on s’aperçoit que les équipes de jeunes
françaises ont de plus en plus de difficultés face à elles.
C’est pourquoi on ne peut réserver la formation exclusivement aux
Français. Nous conservons tout de même 75% de Lorrains dans nos
effectifs mais il faut avoir l’œil ouvert. »
Ouvrir l’œil et le bon. C’est ce que semble avoir fait le FC
Metz en concluant un accord avec Mady Touré. La passerelle Dakar –
Metz a fonctionné plein pot cette saison avec trois recrues sénégalaises.
Hors-quota, puisque l’accord avec Génération Foot prévoit
l’arrivée de deux jeunes joueurs par saison. « Nous
n’en avons pas pris l’an dernier, sourit De Taddeo, qui
s’est rendu en avril au pays. Alors, ça s’équilibre.
» Les noms des transfuges sont les suivants : M’Boutou,
un attaquant ; Cheikh Gueye, un latéral droit et Ibrahima Gueye, un milieu
de terrain offensif qui n’est autre que le petit frère de Babacar.
Pour compléter la liste des mouvements estivaux, on signalera les départs
de Gorius (Bruxelles), Dinet, Diakité, Liotte, Humbert, Sega N’Diaye,
Amolvin et Venn Touré (AS Cannes) tandis que Contout et Cissé
sont passés pros.
Dans un premier temps, le coach espère simplement mieux démarrer
que l’année passée. « Nous n’avions
pas été bons lors des matches aller car l’effectif était
jeune et avait été largement modifié, se souvient-il.
Ensuite, nous avons bien rétabli la situation en réalisant
une belle série de six victoires notamment. C’est certainement
dû à nos activités hivernales. Il avait fallu déblayer
les terrains, cela nous a sans doute aidé sur le plan physique. Cette
saison, notre équipe sera un plus expérimentée. »
D’autant plus qu’elle devrait être largement approvisionnée
par des éléments du groupe professionnel, qui est actuellement
au dessus de la trentaine. « Une équipe réserve
existe pour permettre aux joueurs pros de jouer quand c’est nécessaire.
Il faut savoir s’adapter car c’est la règle du jeu. Les jeunes
se retrouvant ainsi sur le banc doivent être capables de réagir
et de faire preuve de caractère. »
Pour eux, l’aventure commence donc ce samedi, à Roye, à
18 heures. Après la période de préparation qu’ils
viennent de passer, les espoirs messins doivent avoir soif de ballons. En huit
jours, ils ont eu le droit à vingt séances d’entraînement,
l’étape la plus dure d’une période qui dure du 16
juillet au 6 août. « Ce mois nous permettra de développer
encore l’aspect foncier. Nous arriverons au maximum en septembre. »
Pile poil pour la rentrée des classes.
Roye – Metz
1ère journée de CFA
Samedi 6 août 2005 à 18h