réglé la question de la suprématie régionale. Qu’importe,
après tout, là n’était pas l’essentiel. Si
les hommes de Muller sont rentrés dans la partie de la pire des façons,
ils ont fourni un match porteur d’espoir. Leur réaction a trouvé
sa récompense en fin de rencontre. Sébastien Renouard, le plus
régional de l’étape, a redonné des couleurs aux Messins.
Ces derniers auraient même pu glaner leur trois premiers points de la
saison par la suite sans que personne n’ait à crier au scandale.
Morisot sous le chapeau
Forcé de renouveler la moitié de son équipe, Joël
Muller avait réservé à la copieuse assistance une petite
surprise avec la titularisation de Stéphane Morisot aux côtés
de Grégory Proment. Le milieu de terrain, prêté à
Sedan la saison passée, n’avait plus évolué sous
les couleurs de Metz depuis plus d’un an et demi. Il eut sans doute espéré
une meilleure entame pour son retour. Quand André Luiz trompa Wimbée
après un une-deux avec Kroupi, la minute de jeu n’était
toujours pas été atteinte (1-0, 47s) ! Pris à froid, les
Grenats tentaient pourtant de réagir par l’intermédiaire
d’Huszti. Le Hongrois parvenait à s’infiltrer dans la surface
de réparation avant d’être stoppé en dernier recours
par André Luiz (9°). Metz prenait alors la direction du jeu, mais
si sa juvénile attaque faisait preuve d’un louable esprit d’entreprise,
elle manquait d’efficacité. La plus grosse opportunité mosellane
témoignait du problème. N’Diaye déviait pour Gueye
qui protégeait habilement son ballon avant de frapper… au dessus
(37°). Les supporters nancéiens, de leur côté, s’étaient
levés sur un but refusé à Puygrenier (25°) et une frappe
non cadrée de Sarkisian (35°).
Pourtant, bien que le marquoir leur était favorable, les hommes de Corréa
sortaient bien peu de leur camp, si ce n’est sur une action individuelle
de Kim. Le Brésilien centrait pour Kroupi qui crut marquer. C’était
sans compter sur un retour salvateur de Bassong (51°). La seconde période
voyait malgré tout la formation locale reculer au fil des minutes. Soucieuse
de préserver son acquis, elle s’en remettait à son gardien
pour sortir un coup-franc d’Huszti (57°). Par contre, ce dernier s’inclinait
sur une puissante frappe de Renouard. Le Meurthe et Mosellan profitait ici d’une
délicieuse remise de Momar N’Diaye pour rétablir la parité
(1-1, 74°). Et Metz, dans une fin de rencontre débridée, faillit
même rafler la totalité de la mise. Nancy, laissant Kroupi seul
en pointe, se dispersait à user de longs ballon. Alors, N’Diaye,
toujours lui, grillait la politesse à Puygrenier avant de subir in extremis
l’intervention de Bracigliano (86°). Dommage, la victoire n’aurait
pas été imméritée.
7ème journée de
Ligue 1, Nancy – Metz
Samedi 17 septembre 2005, Stade Marcel Picot
Arbitre : Monsieur Coué
20052 spectateurs
Buts :
Nancy : André Luiz (1°)
Metz : Renouard (74°)
Avertissements :
Nancy : Bracigliano (40°), Diakhaté
(43°), Gavanon (89°)
Metz : N’Diaye (44°), Béria (74°),
Morisot (80°), Agouazi (91°)
Les équipes :
Nancy : Bracigliano – Puigrenier, André
Luiz, Diakhaté, Chrétien, Biancalani – Berenguer, Gavanon,
Sarkisian (Brison 45°) – Kim (Curbelo 65°), Kroupi
Metz : Wimbée – Béria, Borbiconi,
Méniri, Bassong, Huszti (Cherif Touré 68°)– Proment,
Morisot – Renouard (Agouazi 79°) – Gueye (Zewlakow
65°), N’Diaye