à Monaco ce samedi. Est-elle digérée aujourd’hui
?
Ludovic Obraniak : On ne peut pas dire ça. Notre début
de saison ne nous permet de digérer cette défaite. Nous avions
bien tenu pendant une heure avant de faire une erreur qui nous plombe le match.
Si nous ne la faisons pas, peut-être qu’il n’y a pas de deuxième
et de troisième but. Il faut garder le positif, à savoir cette
période où nous sommes parvenus à contrarier les offensives
monégasques. Malgré le fait qu’on ne soit pas créé
nombre d’occasions, au moins, nous étions solides défensivement.
Essayons de répéter ça contre Lyon samedi.
Pour cela, il faut également
mettre les bouchées doubles aux entraînements…
L.O. : Nous ne sommes pas insensibles à la situation
dans laquelle nous sommes. C’est clair qu’il nous faut avoir une
réaction d’orgueil même s’il s’agit cette fois
du leader lyonnais, une grosse équipe quasiment intouchable. C’est
pour cela que nous essayons de mettre un maximum d’agressivité
aux entraînements afin que cela se traduise le samedi. Nous ne pourrons
nous en sortir qu’en passant par là.
Le fait qu’il s’agisse
de Lyon peut vous permettre de vous surpasser ?
L.O. : Si on ne trouve pas le moyen de se motiver pour un match
comme ça, il faut arrêter de jouer au football. Qui sait, ce match
sera peut-être le déclic. Lyon n’a pas perdu une rencontre
de la saison et nous allons rentrer avec une grosse motivation sur le terrain.
Ce soir, ils jouent en Ligue des Champions. Il est possible qu’ils n’alignent
pas leur équipe-type ou qu’ils soient fatigués samedi. Nous
aurons donc peut-être un coup à jouer. Alors donnons le maximum
et essayons de gagner, tout simplement.