Metz - Clermont, je réserve ma place

« Repartir du bon pied en L2 »

A tout juste 19 ans, Momar N’Diaye fait le bilan d’une saison contrastée pour lui. Auteur de son premier but en L1, l’attaquant sénégalais a également fait ses premières armes en équipe nationale. La descente et l’élimination en Gambardella ont terni ce beau tableau.
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- Momar, votre saison avait bien débuté par une titularisation lors de la première journée au Parc des Princes. Avez-vous été impressionné ?

Momar N'Diaye : « Non, je ne l'ai pas trop été étant donné que cela faisait plusieurs jours que je savais que je débutais à Paris. Je m'étais donc préparé en conséquence pour cette rencontre au cours de laquelle j'ai pris beaucoup de plaisir. Jouer dans une telle enceinte engendre plus de motivation que de pression. Jouer ce match était un bonheur. Malheureusement, le score (4-1) a été sévère au final. »

- Vous avez été souvent utilisé en début de saison avant de disparaître peu à peu des feuilles de matches. Avez-vous été déçu ?

M.N : « C'est vrai que j'ai eu la chance de connaître pas mal de titularisations en ouverture du championnat avant de connaître un contre-coup qui ne m'a plus permis de beaucoup jouer en équipe première. Je l'explique par la fatigue, l'accumulation des matches où ce rythme est une vraie découverte pour moi. J'ai été déçu de ne plus beaucoup jouer en Ligue 1 mais l'important était l'équipe avant tout. »

- Cette saison a coïncidé avec vos premières capes sous le maillot sénégalais. Surpris ?

M.N : « Quelque peu. Je considère cela comme une récompense du travail que j'ai produit en début de saison. Lorsque j'ai reçu ma première convocation pour un match contre la Zambie, j'étais fier d'être appelé. Ces sélections avec les « Lions de la Teranga » m'ont permis de côtoyer de grands joueurs comme El-Hadji Diouf et de vivre cette ambiance si spéciale au pays. Dino Djiba et Babacar Gueye m'avaient beaucoup parlé de cette atmosphère autour de la sélection sénégalaise. J ‘ai été très heureux de la découvrir. »

- Pour autant, vous avez manqué de peu la Coupe d'Afrique des Nations en février dernier. Vous êtes-vous senti frustré ?

M.N : « Non, juste déçu. Quand on goûte à la sélection, on a envie de faire toutes les campagnes internationales et les matches amicaux. Je suis jeune et j'ai conscience que d'autres pouvaient prétendre partir à la CAN à ma place. Le parcours du Sénégal lors de la Coupe du Monde 2002 a suscité un engouement tel que chaque match est un événement au pays. Cela donne vraiment envie de faire partie de l'équipe. J'ai encore le temps de découvrir toutes ces compétitions, je ne suis pas pressé. »

- Les 18 ans du FC Metz ont réalisé un joli parcours en Coupe Gambardella, atteignant les quarts de finale. Comment cela s'est-il passé ?

M.N : « Nous avons fait une belle coupe même si elle a été entachée par une défaite amère en quart de finale. Nous menons au score à la fin du temps réglementaire et au bout de cinq minutes d'arrêts de jeu, nous encaissons le but de l'égalisation. La pilule aurait été plus facile à avaler si l'arbitre avait respecté les trois minutes de temps additionnel. Après, lors de la séance de tirs aux buts, c'est le facteur chance qui joue. Et à ce petit jeu, nous avons perdu. Il faut quand même retenir que nous avons fait un beau parcours, finissant dans les huit meilleurs équipes de France. »

- Quel bilan faîtes-vous de votre saison sur un plan personnel ?

M.N : « Au final, c'est une saison intéressante pour moi. J'ai pu jouer en Ligue 1 et connaître la sélection du Sénégal. Malgré tout, j'ai été embêté par pas mal de blessures, ce qui m'a empêché de jouer plus régulièrement avec l'équipe professionnelle. Maintenant, il faut bien préparer la saison prochaine en étant à 100 % physiquement et repartir de bon pied en Ligue 2. Le principal pour moi l'an prochain est d'avoir un temps de jeu conséquent. »

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