style="color: rgb(153, 0, 0); font-weight: bold;">Carl, vous
n'étiez pas prévu au programme de ce Metz
– Monaco. Comment s'est passé votre avant-match ?
Carl Medjani : J'ai appris dix minutes avant le coup d'envoi que
j'allai débuter. D'un côté, ce n'est
pas plus mal car cela m'a évité de gamberger.
J'ai alors accelleré mon échauffement tout en me
disant que c'était le moment pour moi d'essayer de faire
quelque chose de bien, puisque je restais sur deux matches
passés sur le banc.
Pensez-vous
y être parvenu ?
C.M. : Dans l'ensemble, oui. Compte tenu de l'état du
terrain et du pressing monégasque, nous avons beaucoup
balancé afin de ne pas prendre de risque. C'était
convenu dès le départ, il fallait
éloigner le danger autant que possible. Je n'ai pas
échappé à la règle. Le beau
jeu ne fait plus partie de nos préoccupations. Il s'agit
d'abord d'être efficace, tant pis si le spectacle doit en
pâtir.
Que
s'est-il passé dans le vestiaire à la mi-temps ?
C.M. : Le coach a remis les choses en ordre, nous a dit que nous
n'étions pas rentrés dans ce match comme dans les
précédents. Il nous a demandé
d'enflammer la rencontre, d'être plus teigneux dans la
récupération du ballon et d'aller vite vers
l'avant en profitant de la vitesse de Youla et de la puissance de Tum.
Nous avons mis une dizaine de minutes à nous mettre dans le
bain. Ensuite, c'était mieux, je pense aussi que
l'égalisation leur a coupé les jambes.
Quels
sont les points positifs que vous retenez de ce match ?
C.M. : Il y en a deux. D'une part, nous avons été
solides mentalement. Ensuite, la différence est venue du
banc de touche. Hervé Tum a marqué le but
décisif, Babacar Gueye et Laurent Agouazi ont
pesé. C'est important que les joueurs qui entrent en cours
de jeu soient concernés. Du banc, on a une vision
différente du match. Les remplaçants doivent
entrer en jeu pour apporter leur touche personnelle, un plus. C'est ce
qui s'est passé.
Pourtant,
ce but encaissé en première période
vous avait fait mal. Comment aviez-vous réagi ?
C.M. : Lorsque Monaco a ouvert la marque, je me suis beaucoup moins
affolé qu'auparavant car nous avons plus de ressources
mentales en ce moment. Je savais que nous étions capables de
revenir. Quand nous commencons à prendre le jeu à
notre compte, avec le public qui nous soutient, tout
s'enchaîne. Sentir les supporters derrière nous
est une aide précieuse. L'expression 'douzième
homme' prend tout son sens dans ces moments-là. Nous le
ressentons d'autant plus que cela ne nous est pas arrivé
beaucoup à Saint-Symphorien cette saison.
Justement,
le stade devrait être bien garni ce mardi pour la
réception de Nancy...
C.M. : Les supporters messins attendent beaucoup de ce rendez-vous,
tout comme les joueurs. C'est une rencontre capitale dans le sens
où une victoire nous replacerait un peu plus dans la course
au maintien; et car la suprématie régionale est
en jeu. Le derby tient à coeur à beaucoup de
gens, nous le devons à ceux qui viennent au stade depuis le
début de la saison.
Le
risque, désormais, n'est-il pas de céder
à un excès de confiance ?
C.M. : C'est vrai et j'avais déjà tenu ces propos
la semaine dernière à un journaliste. Je ne pense
pas que le groupe réagisse comme cela. Cette bonne
série nous a remis le pied à l'étrier,
nous devons rester mobilisés mais aussi sereins et confiants
sans pour autant oublier d'où l'on vient. Nous sommes
conscients que notre salut viendra de l'abnégation, ce qui
fait notre réussite ces derniers temps. C'était
d'ailleurs le discours d'avant-match...
n'étiez pas prévu au programme de ce Metz
– Monaco. Comment s'est passé votre avant-match ?
Carl Medjani : J'ai appris dix minutes avant le coup d'envoi que
j'allai débuter. D'un côté, ce n'est
pas plus mal car cela m'a évité de gamberger.
J'ai alors accelleré mon échauffement tout en me
disant que c'était le moment pour moi d'essayer de faire
quelque chose de bien, puisque je restais sur deux matches
passés sur le banc.
Pensez-vous
y être parvenu ?
C.M. : Dans l'ensemble, oui. Compte tenu de l'état du
terrain et du pressing monégasque, nous avons beaucoup
balancé afin de ne pas prendre de risque. C'était
convenu dès le départ, il fallait
éloigner le danger autant que possible. Je n'ai pas
échappé à la règle. Le beau
jeu ne fait plus partie de nos préoccupations. Il s'agit
d'abord d'être efficace, tant pis si le spectacle doit en
pâtir.
Que
s'est-il passé dans le vestiaire à la mi-temps ?
C.M. : Le coach a remis les choses en ordre, nous a dit que nous
n'étions pas rentrés dans ce match comme dans les
précédents. Il nous a demandé
d'enflammer la rencontre, d'être plus teigneux dans la
récupération du ballon et d'aller vite vers
l'avant en profitant de la vitesse de Youla et de la puissance de Tum.
Nous avons mis une dizaine de minutes à nous mettre dans le
bain. Ensuite, c'était mieux, je pense aussi que
l'égalisation leur a coupé les jambes.
Quels
sont les points positifs que vous retenez de ce match ?
C.M. : Il y en a deux. D'une part, nous avons été
solides mentalement. Ensuite, la différence est venue du
banc de touche. Hervé Tum a marqué le but
décisif, Babacar Gueye et Laurent Agouazi ont
pesé. C'est important que les joueurs qui entrent en cours
de jeu soient concernés. Du banc, on a une vision
différente du match. Les remplaçants doivent
entrer en jeu pour apporter leur touche personnelle, un plus. C'est ce
qui s'est passé.
Pourtant,
ce but encaissé en première période
vous avait fait mal. Comment aviez-vous réagi ?
C.M. : Lorsque Monaco a ouvert la marque, je me suis beaucoup moins
affolé qu'auparavant car nous avons plus de ressources
mentales en ce moment. Je savais que nous étions capables de
revenir. Quand nous commencons à prendre le jeu à
notre compte, avec le public qui nous soutient, tout
s'enchaîne. Sentir les supporters derrière nous
est une aide précieuse. L'expression 'douzième
homme' prend tout son sens dans ces moments-là. Nous le
ressentons d'autant plus que cela ne nous est pas arrivé
beaucoup à Saint-Symphorien cette saison.
Justement,
le stade devrait être bien garni ce mardi pour la
réception de Nancy...
C.M. : Les supporters messins attendent beaucoup de ce rendez-vous,
tout comme les joueurs. C'est une rencontre capitale dans le sens
où une victoire nous replacerait un peu plus dans la course
au maintien; et car la suprématie régionale est
en jeu. Le derby tient à coeur à beaucoup de
gens, nous le devons à ceux qui viennent au stade depuis le
début de la saison.
Le
risque, désormais, n'est-il pas de céder
à un excès de confiance ?
C.M. : C'est vrai et j'avais déjà tenu ces propos
la semaine dernière à un journaliste. Je ne pense
pas que le groupe réagisse comme cela. Cette bonne
série nous a remis le pied à l'étrier,
nous devons rester mobilisés mais aussi sereins et confiants
sans pour autant oublier d'où l'on vient. Nous sommes
conscients que notre salut viendra de l'abnégation, ce qui
fait notre réussite ces derniers temps. C'était
d'ailleurs le discours d'avant-match...