Un but contre Sochaux, deux face à Lokeren, sans compter
les souffrances qu’il fait endurer aux portiers messins lors des séances
d’entraînement. Pas de doute, Momar N’Diaye est entré
dans un cercle vertueux. Les deux Africains de l’attaque messine étant
toujours éloignés des pelouses, voilà qui tombe à
pic alors que le Coréen Ahn n’est pas tout à fait en condition.
Son entraîneur verrait sans doute d’un bon œil le prolongement
de cette spirale positive, même s’il ne s’attend pas à
ce qu’elle dure infiniment en raison de la précocité du
garçon. Peu importe, pour l’instant, N’Diaye est à
l’aise dans ses crampons. « On attend toujours d’un
attaquant qu’il marque. Que ce soit en amical ou à l’entraînement,
c’est toujours bien d’y parvenir. Cela permet d’aborder les
matches plus sereinement. »
Jusqu’à
maintenant, c’est surtout sur les terrains de CFA que brillait l’espoir
messin arrivé en provenance de Dakar en août 2001. Présent
dans le groupe professionnel la saison dernière, il n’aura finalement
joué que 63 petites minutes. Comme Babacar Gueye il y a deux saisons,
Momar N’Diaye pourrait être appelé à débuter
la première rencontre de la saison en tant que titulaire à tout
juste 18 ans. Si son aîné avait eu le privilège de recevoir
Ajaccio à Saint-Symphorien, lui devra selon toute vraisemblance affronter
la chaude atmosphère du Parc des Princes. « J’ai
toujours une petite appréhension avant d’entrer sur la pelouse
car j’ai à chaque fois la volonté de faire un bon match.
Cette fois, c’est Paris, un super match à jouer et un gros challenge
pour moi. Si j’ai la chance de participer, ce serait dommage de passer
à côté. Mais je ne suis pas de nature à me mettre
la pression. Une fois sur le terrain, tout cela sera oublié car je serai
dans le match. Je me suis préparé pour ces moments là.
» Momar N’Diaye ne part pas totalement dans l’inconnu.
Son « grand frère » a déjà vécu ces
moments-là. Nul doute qu’il saura le conseiller à l’approche
de la rencontre comme à l’accoutumée. Les deux Sénégalais
n’ont même pas deux ans d’écart mais Gueye possède
déjà une expérience utile du haut niveau. «
Il m’appelle souvent avant les matches pour m’encourager,
raconte N’Diaye. Après, il me dit ce qui n’a pas
été dans mon jeu et je fais pareil avec lui. Lorsqu’on est
dans le match, on ne se rend pas toujours compte de ses lacunes. Il faut savoir
accepter les critiques car elles font progresser. Entre nous, cela se passe
bien. » Toujours en formation, Momar N’Diaye peut compter
sur d’autres sources de conseils que Babacar Gueye. A l’intersaison
sont arrivés quelques joueurs d’expérience. Le Sénégalais,
avide de bons tuyaux pouvant enrichir sa palette de footballeur, se réjouit
de les voir à ses côtés. « Ce sont d’excellents
joueurs ! Lors des séances, ils rectifient mes défauts. Je suis
constamment à leur écoute. »
En phase avec Joël Muller, qui lui a demandé de faire preuve de
persévérance, Momar N’Diaye semble être dans de bonnes
dispositions pour réaliser son objectif : « Cette saison,
mon but est d’avoir plus de temps de jeu en équipe première.
» Et se rapprocher de ses rêves, de sélection notamment
: « Pour se faire un nom en tant que footballeur au pays, il faut
faire partie de l’équipe nationale. En plus, Babs m’a décrit
l’ambiance qui y règne. Ca donne envie. Mais si on accède
à l’équipe première, c’est grâce aux
performances effectuées en club… » Et si la route
de Momar N’Diaye commençait à Paris, ce vendredi ?
les souffrances qu’il fait endurer aux portiers messins lors des séances
d’entraînement. Pas de doute, Momar N’Diaye est entré
dans un cercle vertueux. Les deux Africains de l’attaque messine étant
toujours éloignés des pelouses, voilà qui tombe à
pic alors que le Coréen Ahn n’est pas tout à fait en condition.
Son entraîneur verrait sans doute d’un bon œil le prolongement
de cette spirale positive, même s’il ne s’attend pas à
ce qu’elle dure infiniment en raison de la précocité du
garçon. Peu importe, pour l’instant, N’Diaye est à
l’aise dans ses crampons. « On attend toujours d’un
attaquant qu’il marque. Que ce soit en amical ou à l’entraînement,
c’est toujours bien d’y parvenir. Cela permet d’aborder les
matches plus sereinement. »
Jusqu’àmaintenant, c’est surtout sur les terrains de CFA que brillait l’espoir
messin arrivé en provenance de Dakar en août 2001. Présent
dans le groupe professionnel la saison dernière, il n’aura finalement
joué que 63 petites minutes. Comme Babacar Gueye il y a deux saisons,
Momar N’Diaye pourrait être appelé à débuter
la première rencontre de la saison en tant que titulaire à tout
juste 18 ans. Si son aîné avait eu le privilège de recevoir
Ajaccio à Saint-Symphorien, lui devra selon toute vraisemblance affronter
la chaude atmosphère du Parc des Princes. « J’ai
toujours une petite appréhension avant d’entrer sur la pelouse
car j’ai à chaque fois la volonté de faire un bon match.
Cette fois, c’est Paris, un super match à jouer et un gros challenge
pour moi. Si j’ai la chance de participer, ce serait dommage de passer
à côté. Mais je ne suis pas de nature à me mettre
la pression. Une fois sur le terrain, tout cela sera oublié car je serai
dans le match. Je me suis préparé pour ces moments là.
» Momar N’Diaye ne part pas totalement dans l’inconnu.
Son « grand frère » a déjà vécu ces
moments-là. Nul doute qu’il saura le conseiller à l’approche
de la rencontre comme à l’accoutumée. Les deux Sénégalais
n’ont même pas deux ans d’écart mais Gueye possède
déjà une expérience utile du haut niveau. «
Il m’appelle souvent avant les matches pour m’encourager,
raconte N’Diaye. Après, il me dit ce qui n’a pas
été dans mon jeu et je fais pareil avec lui. Lorsqu’on est
dans le match, on ne se rend pas toujours compte de ses lacunes. Il faut savoir
accepter les critiques car elles font progresser. Entre nous, cela se passe
bien. » Toujours en formation, Momar N’Diaye peut compter
sur d’autres sources de conseils que Babacar Gueye. A l’intersaison
sont arrivés quelques joueurs d’expérience. Le Sénégalais,
avide de bons tuyaux pouvant enrichir sa palette de footballeur, se réjouit
de les voir à ses côtés. « Ce sont d’excellents
joueurs ! Lors des séances, ils rectifient mes défauts. Je suis
constamment à leur écoute. »
En phase avec Joël Muller, qui lui a demandé de faire preuve de
persévérance, Momar N’Diaye semble être dans de bonnes
dispositions pour réaliser son objectif : « Cette saison,
mon but est d’avoir plus de temps de jeu en équipe première.
» Et se rapprocher de ses rêves, de sélection notamment
: « Pour se faire un nom en tant que footballeur au pays, il faut
faire partie de l’équipe nationale. En plus, Babs m’a décrit
l’ambiance qui y règne. Ca donne envie. Mais si on accède
à l’équipe première, c’est grâce aux
performances effectuées en club… » Et si la route
de Momar N’Diaye commençait à Paris, ce vendredi ?